Selon Georg Simmel, le conflit a une définition sociologique car il provoque ou modifie des regroupements d'individus selon des intérêts. Néanmoins, les opinions divergent sur la question de savoir si le conflit est un principe de socialisation ou non. Si toute action réciproque entre les individus est une forme de socialisation alors le conflit, qui en est l'une des plus active, en est une. Mais ce sont les causes du conflit qui sont les éléments de dissuasion (haine, colère...) (...)
[...] * Tertius gauden : Exploitation du conflit pour en tirer partie. * Diviser pour régner (divide et impera) : L'objectif du tiers est de prendre le pouvoir et de créer donc un désaccord entre les deux autres. Ceux sont des formes de l'action réciproque. L'étude du conflit : - Le conflit suppose un accort sur les enjeux, mais aussi sur les méthodes. Il faut un respect commun des règles. - Le conflit est exagéré par la similitude des rivaux. - Le conflit renforce la cohésion du groupe. [...]
[...] Le contraire peut être toutefois préférable : une guerre désastreuse est sûrement mieux que plusieurs querelles qui n'en finissent plus, car la guerre sera alors moins maîtrisée et la paix sera plus difficile. Chaque partie transforme donc l'avantage de l'autre en son avantage. Il peut y avoir un dépassement des divergences internes mais aussi en avoir d'autres qui apparaissent. Le conflit peut donc être un facteur de cohésion sociale. L'union de certaines personnes peut également suffire pour qu'une preuve d'agression apparaisse. [...]
[...] C'est pour cette raison qu'en Tchécoslovaquie toute forme d'association appartient à l'Etat. Il y a plusieurs degrés d'unification : la création de l'Etat unitaire (la France doit sa conscience nationale surtout grâce aux guerres qu'elle a menées), celle des Etats fédéraux et des confédérations d'Etats, celle de classes unitaires. L'unification en vue du combat est également différente si elle concerne l'attaque et la défense ou que la défense. Résumé Georg Simmel Sociologie : La triade Le nombre deux représente aussi bien une unification qu'une division. [...]
[...] Le partage inégal des biens pour provoquer de la jalousie est très répandu, mais il y a aussi la possibilité de la remplacer par la méfiance comme chez les aborigènes d'Australie. [...]
[...] Le tiers peut aussi empêcher des associations lorsque l'idée est en train d'émerger. C'est le cas lorsque des patrons qui ne divulguent pas leurs salaires et leurs idées à quiconque même en dehors de leur entreprise par peur de regroupement d'ouvriers de différentes entreprises. La séparation des éléments est plus active quand le tiers fait naître entre eux de la jalousie pour éviter qu'il y ait un rapprochement. Il fait souvent cela lorsqu'il veut conserver la suprématie qu'il a déjà. [...]
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