Les effectifs des salariés augmentant, les salariés ont acquis un statut social : des organisations représentatives, un droit du travail, des services publics, une protection sociale collective... C'est l'ensemble de ces progrès sociaux qui permet de dire que s'est imposée une société salariale, les salariés disposant enfin d'un statut social. Cependant depuis le milieu des années 70 on assiste à une remise en cause de cette société salariale (...)
[...] De plus le statut de la fonction public est remis en cause notamment par la régionalisation. Il y a une volonté de réduire le nombre de fonctionnaires : un départ sur deux ne sera pas remplacés, au nom de la baisse du déficit public dette de l'Etat + dette de la sécurité sociale). [...]
[...] Le salarié est obligé d'user sa force de travail pour produire et l'employeur est obligé de lui verser un salaire. Le contrat de travail est donc un contrat comme un autre. Cependant les personnes libres ne sont pas égales puisque le prolétaire à besoin de vendre sa force de travail pour vivre, quant à l'employeur (surtout en période de chômage) peut se passer de certains salariés et est donc en position de force et c'est l'employeur qui dicte les conditions du contrat. Les conséquences de cette liberté contractuelle F. Le Play (réactionnaire), Dr Villermé (modéré), R. [...]
[...] L'assurance chômage Crée en 1958 elle fonctionne sur la base des cotisations sociales. Cependant le chômage depuis les années 1970 s'est développé et de plus en plus de discours dénonce trop d'indemnités versées aux chômeurs. On va jusqu'à dire que les chômeurs sont des assistés et que l'assurance chômage est une trappe à chômage. Il faudrait alors contraindre les chômeurs à travailler m^me si l'emploi proposé ne correspond pas aux qualifications, on a donc une acceptation de contrats moins favorables. [...]
[...] L'espérance de vie augmente alors et on peut constater un effondrement de la mortalité infantile. Cependant il manque encore l'assurance chômage, c'est en 1958 qu'est crée l'UNEDIC rassemblant les différents ASSEDIC. Le salarié n'est alors plus précaire ou indigne au contraire dans les années 60-70 il a un statut stable, son pouvoir d'achat augmente plus que l'inflation, il a accès à la consommation de masse, les loisirs se développent par la baisse du temps de travail et les congés payés, de plus ils bénéficient de meilleurs conditions d'embauches et de licenciements ainsi que des conditions d'hygiènes, de sécurités, une médecine du travail, une formation et d'une représentativité par les représentants du personnel et les délégués syndicaux ainsi que le comité d'entreprise gérant les différentes aides sociales de l'entreprise. [...]
[...] Les employeurs ne veulent plus entendre parler de qualifications mais seulement de compétences. Les compétences contre les qualifications *Compétence : capacité d'exécution (ensembles de savoirs et de savoirs faire) à laquelle on rajoute certains critères tel que la rapidité d'exécution, la motivation, le rayonnement dans l'entreprise C'est donc un ensemble de facteurs difficilement mesurable de manière objective, permettant la non prise en compte de la qualification, ainsi 2 personnes de même qualification peuvent être payées différemment. Les textes de l'UE veulent l'harmonisation des compétences des différents pays. [...]
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