La communication : quel que soit le cadre dans lequel elle se produit, la communication c'est de l'information et du code. L'information est un flux. Pour le code, on prendra l'exemple du professeur, la façon dont on reçoit l'information doit être la plus conforme à ce qu'il souhaite.
On met en scène le flux que l'on place pour que le code soit le plus proche de l'idéal. Mais c'est toujours la communication à référer à un idéal. Le lieu d'où l'on parle est un lieu qui facilite la communication. C'est un jeu sur l'espace y compris avec des technologies qui vont être mises en oeuvre (...)
[...] La communication devient l'horizon de toutes sociétés démocratiques avec des enjeux tels que la nécessité de résoudre des objectifs contradictoires et d'assumer une inspiration à une égalité. Il faut assurer un minimum de coopération entre les individus tout en respectant les différences culturelles et politiques. La technique fait un lien entre l'économie et la communication, ce qui pose un problème de croissance. Cette technique apparaît comme l'armée de l'idéal occidental. La communication veut faire du monde un village global. Est-ce l'idéal d'une société démocratique ou un habillage idéologique? Le caractère omniprésent de la communication ne suffit pas à créer une société égalitaire et communicative. [...]
[...] C'est le rapport entre la communication et la société qui est le facteur discriminant. On pourrait dire qu'une vision de l'information et de la communication révèle toujours une théorie implicite ou explicite de la société. Il n'y a pas de position naturelle. Chacune de ces visions renvoie à une conception de la société. On pose, à tout discours, les questions classiques: - quels sont les présupposés de ce discours? - d'où parle celui qui parle? - qu'elle est sa vision implicite de la société? [...]
[...] Ils s'opposaient à propos de la place de la communication dans la société et notamment sur la capacité critique des individus. L'une relativise fortement les nouvelles techniques et l'autre est méfiante à l'égard des problèmes de la communication avec deux nouvelles approches. Face à cela, il y a un nouveau mouvement d'intérêt objectif, dans les années 80 et 90, qui développe le troisième cycle d'où la naissance d'un public académique avec de nombreux travaux de recherche. Il y a l'élaboration d'une société savante, une association va fédérer ces travaux en 1986. [...]
[...] Elle n'existe pas comme objet sociologique mais comme projet. C'est un système ouvert non déterministe qui repose sur l'apprentissage de la coexistence de différences vécues comme irréductibles par le pouvoir politique mais qui serait toujours conciliable voire dépassable dans un élan démocratique. Il faut faire appel à de nouveaux concepts. La notion d'identité, de catégories socioprofessionnelles, de légitimité tirent leur force d'un imaginaire national c'est-à-dire d'un imaginaire qui se ferme par rapport à l'extérieur et qui ne saisi pas la dynamique transnationale. [...]
[...] La communication doit l'atténuer avec des conséquences. Le problème du musée des sciences et des industries est de diminuer la violence symbolique et d'éviter de faire quelque chose qui ressemble au Disneyland de la science. Comment transmettre une information au plus grand nombre sans la dévaloriser? Toutes informations trouveront une cible. Internet n'est pas en vérité un dépassement de la problématique de la communication. Il produit une certaine cohésion sociale, c'est aussi un projet politique. L'enjeu de la communication c'est moins la question des ressemblances, que la question des différences. [...]
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