Communautés de métiers, corporations, cadre corporatif, contestations de ce cadre corporatif, blocage des corporations
La société d'AR (XVI°-XVIII°s) s'analyse comme une société de corps, de collèges, de compagnies de communauté. C'est une société avec des corps intermédiaires et chacun de ces corps dispose sa loi spécifique, ses privilèges et des statuts particuliers. L'individu n'existe pas. C'est la Révolution de 1789 qui va amener l'individualisme. Ces corps sont reconnus par l'ensemble de la société. A l'intérieur de chaque corps, le principe est la solidarité. Cette notion s'explique par la volonté des individus de chercher une protection, et ils trouvent un moyen de défense grâce à la communauté. Ces corps ont une hiérarchie, des règlements, une juridiction et une discipline propre. Certains de ces corps sont des personnes morales, ils peuvent contracter, posséder un patrimoine ou ester en justice.
[...] : les métiers concernant le bâtiment. On retrouve les architectes et les tailleurs de pierre. Section 2 : Les contestations de ce cadre corporatif Les avantages procurés par l'existence de ces corpo étaient réels et importants. Mais on va avoir des contestations, et trouver des contestations de l'existence des corpo dès le MA. Elles vont expliquer l'importance des compagnonnages. Au XVIII°s surtout, on aura des critiques notamment chez les libéraux, et du pouvoir royal. Les associations indépendantes A. Les devoirs ou les compagnonnages Pour défendre leurs intérêts, certains ouvriers vont se regrouper dans des compagnonnages. [...]
[...] Toutes les façons de faire, et les prix, sont régies par les statuts de la corpo. Or, les maitres se font concurrence entre eux, en cherchant à savoir qui est le meilleur. On a donc des maîtres plus riches et plus influents. Certains maitres ont quasiment une activité industrielle. Ils distribuent du travail aux ateliers familiaux. Ils finissent par former une élite urbaine, un patriciat urbain. Les maitres les plus riches défendent les corpo devant les autorités publiques. A la fin du MA, on a des générations de maîtres. [...]
[...] Louis XVI, par un lit de justice, va imposer l'enregistrement de l'édit. Louis XVI va finalement céder aux pressions de son entourage et au lieu de conserver la réforme de Turgot, il va renvoyer Turgot au mois de mai 1776 et au mois d'août 1776 il va rétablir par un nouvel édit les corporations en améliorant le système (le nombre de communautés est réduit, il réunit des corporations voisines pour simplifier les choses et les status sont révisés, les droits d'admission dans les corporations vont être diminués par le roi). [...]
[...] Le développement des communautés de métiers, des corporations C'est une institution ancienne qui apparait au MA. On la retrouve à partir du d'abord dans les villes (où elles se constituent grâce à l'élite marchande), puis sous l'influence du roi, d'un Seigneur ou d'un ecclésiastique. Le commerce renait dans les villes à partir du et on a une importance des marchands, des artisans. Ils étaient méprisés par la Noblesse de l'époque. Ça va expliquer qu'ils vont se réunir. Ils sont d'abord religieux, comme des associations charitables. [...]
[...] On parle au MA de devoir ou de compagnonnage. Il y a assez peu de documents sur ces compagnonnages, on a quelques sources à partir du XIII°s, mais surtout à partir du XV°s. Ces devoirs vont se renforcer à partir du XVI°s. Ce sont des sociétés parallèles aux corporations, elles sont fermées et clandestines. On a le culte du secret, le lieu de réunion est caché. Le nom du chef est tenu secret. On trouve beaucoup de cérémonies rituelles, on a des rites symboliques. [...]
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