Sciences, race, cranologie, anthropologie, histoire naturelle, déviance, eugénisme, humanite?, Homo sapiens, génétique
L'enjeu du chapitre est d'analyser la relation entre sciences et production sociale de la race. Plusieurs exemples permettent de voir comment, du point de vue de « scientifiques », ils ont pu considérer une valeur scientifique dans la cranologie. Les angles squelettiques sont un des indicateurs scientifiques pour distinguer les races entre elles. Pierre Camper est un anatomiste hollandais et l'un des premiers à utiliser la cranologie. Il compare le crâne d'un européen, d'un noir et d'un singe et il constate un angle facial différent (plus fermé au plus on va vers le singe) : on va vers la conclusion que l'angle facial serait un indicateur d'intelligence. Le problème c'est que l'angle facial est plus ouvert chez l'enfant que chez l'adulte. Selon cette théorie, un enfant est plus intelligent que l'adulte, ce qui est une contradiction. Cela a emmené à développer d'autres indicateurs, Wirebow et Welcker développent un nouvel angle, l'angle sphénoïdal mesure la taille du crâne et d'autres auteurs Daubenton et Broca développent encore d'autres angles.
[...] Il avait réussi à rassembler un groupe qui venait de différents groupes politiques et le point de vue eugéniste est double. Il y a la croyance que l'état peut modifier la composition démographique et peut améliorer la population. Cette croyance est centrale et renvoie à ce que Foucault appelait la concurrence entre les états. Comment on favorise ou défavorise la reproduction de certains groupes ? Exemple de la France avec la naissance de la démographie 2 auteurs jouent un rôle important, Bertillon et Leroy-Beaulieu. [...]
[...] Ils avaient écrits des ouvrages pour dénoncer l'idéologie raciste. Ils mettent en place un groupe de scientifique qui sont censés faire l'état des lieux sur la question des races et de participer à la conceptualisation des races biologiques. Parmi eux on retrouve Lévi-Strauss. La première déclaration sur la race de l'UNESCO est ambiguë : « l'humanité est une,, tous les hommes appartiennent à la même race, les homo-sapiens les différences sont dues à des différenciations qui créent des groupes. » l'UNESCO définit la race dans sa déclaration sur la race de juillet 1950 : « 1. [...]
[...] En cumulant les informations on a l'identification d'un individu en particulier mais à l'époque il y avait des fausses cartes et c'était assez facile de changer les informations qui figuraient sur une carte. Bertillon intervient avec un système anthropométrique, il apporte des savoirs tels que la photographie, les empreintes digitales (qui permet d'identifier un individu de manière claire). Il parle aussi de la morphologie osseuse, de la couleur des yeux et le Bertillonnage est encore retrouvé aujourd'hui. À l'époque, la population refusait cette logique d'identification. [...]
[...] Il parle de la forme du nez, la longueur du menton, la distance entre les yeux Tout cela définirait différentes tendances criminelles. Il considérait qu'on naît criminel et que si l'on différenciait bien ces types, on pouvait prévenir la criminalité en ciblant des individus avec certaines caractéristiques physiques. Un autre auteur intéressé à la déviance est Samuel Cartwright qui a pensé la médicalisation de la déviance et a développé une nouvelle maladie mentale appelée la drapétomanie. Il se posait la question de la révolte des esclaves. [...]
[...] Dès 1920, ce met en place une sélection raciale. Cette politique s'est mise ne œuvre jusque dans les années 60. La difficile disqualification du concept de race biologique Pour comprendre ce processus, il faut revenir sur l'Unesco qui s'est révélée au début très ambigu sur la question raciale. Au départ, l'Unesco a mis en place un programme : « la question des races » avec pour objectif de lutter contre le racisme à travers des publication d'ouvrages aux états. Huxley et bodet se sont mobilisés contre le racisme. [...]
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