Durkheim, solidarité sociale, solidarité mécanique, sanctions répressives, division sociale, solidarité organique, régulation sociale, hiérarchie sociale
Émile Durkheim s'est interrogé en ces termes : « comment se fait-il que, tout en devenant plus autonome, l'individu dépende plus étroitement de la société ? Comment peut-il être à la fois plus personnel et plus solidaire ? Il nous a paru que ce qui résolvait cette antinomie, c'est une transformation de la solidarité sociale due au développement toujours plus considérable de la division du travail ». Nous tenterons d'extraire les analyses sous-jacentes à cet énoncé dans un plan argumenté.
[...] Comment se fait-il que, tout en devenant plus autonome, l'individu dépende plus étroitement de la société ? Introduction. Émile Durkheim s'est interrogé en ces termes : « comment se fait-il que, tout en devenant plus autonome, l'individu dépend de plus étroitement de la société ? Comment peut-il être à la fois plus personnel et plus solidaire ? Il nous a paru que ce qui résolvait cette antinomie, c'est une transformation de la solidarité sociale due au développement toujours plus considérable de la division du travail ». [...]
[...] Les règles juridiques organisent les rapports entre les individus spécialisés au sein des institutions (comme l'état, l'entreprise, la famille) et donc le droit est restitutif dans les sociétés organiques. Pour l'État, il s'agit de rétablir des choses pour permettre à la société de fonctionner. Quelles sont les causes de l'approfondissement de la division sociale du travail qui permet le passage de la solidarité mécanique à la solidarité organique ? Il existe différentes causes. Tout d'abord, le volume de la population, c'est-à-dire la croissance démographique. Ensuite, on peut noter la densité matérielle. C'est-à-dire le nombre d'individus sur une surface donnée. Cela entraîne une spécialisation des activités et des fonctions. [...]
[...] Tout d'abord, l'anomie est un défaut, un manque ou un effondrement des règles sociales qui affaiblissent la stabilité, la cohérence et le fonctionnement de la société. L'effet de cette anomie sur les comportements individuels est que les individus ne trouvent plus de régulateurs. Ensuite, l'anomie économique se traduit par des crises, des effets de la mondialisation ou encore l'anomie conjugale. On constate une montée des taux de divorce. Intégration sociale et régulation sociale pour Emile Durkheim, l'analyse sociologique du suicide. [...]
[...] Il existe tout d'abord le suicide égoïste, dans le cas où l'intégration sociale est trop faible. On parle d'individuation forcenée. Vient ensuite le suicide altruiste, là où l'intégration sociale est trop forte, le groupe passe avant l'individu. Il y a aussi le suicide anomique causé par une régulation sociale trop faible. L'individu est face à ses désirs, ses passions. Enfin, le suicide fataliste consiste en une régulation sociale trop forte. Comme par exemple le cas de jeunes militairse ou dans les dictatures, car il y a trop de règles. [...]
[...] Les sociétés où dominent la solidarité organique, reposent quant à elle sur la division sociale du travail, sur la différenciation ou la spécialisation croissante des individus et des fonctions. Cela s'accompagne d'une interdépendance entre les individus. Il s'agit donc des sociétés modernes. Qu'est-ce que la conscience collective ? Quel est le degré d'intensité de la conscience collective dans chacune des sociétés ? Dans les sociétés à solidarité mécanique (similitudes et conscience), la conscience collective s'expose fortement. Dans les sociétés organiques, et donc différenciées, les individus sont de plus en plus différents. Il y a des processus d'individuation, donc les individus agissent selon leurs différences. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture