La cohésion sociale et les instances d'intégration - publié le 02/06/2009

Résumé du document

La cohésion sociale est fondée sur le lien social qui rattache les individus les uns aux autres. Il permet l'intégration sociale (processus de rapprochement d'une personne ou un groupe de personnes et d'un autre groupe de personnes plus vaste). Selon Durkheim, l'intégration est le processus par lequel l'individu participe à la vie sociale, grâce à l'intégration dans plusieurs instances (famille, travail, religion, école, citoyenneté, etc).

L'intégration est un processus de socialisation (processus par lequel l'individu apprend et extériorise les éléments socioculturels de son milieu, les intègre à sa personnalité et, par là, s'adapte à l'environnement où il doit vivre).

La socialisation est un processus qui dure toute la vie. Les agents de socialisation primaire sont la famille et l'école. Les agents de socialisation secondaire sont les médias, les groupes de pairs, de travail (...)

Extraits

[...] La division du travail social est donc un facteur essentiel de l'intégration. Attention, la division sociale du travail ou la division du travail social (qui sont deux concepts identiques) sont à différencier de la division du travail mise en évidence par Adam Smith. La division sociale du travail est, par exemple, la complémentarité entre amis, dans un couple, etc Le lien social permet d'établir un ordre social, une harmonie. Pour que l'intégration puisse se réaliser, il y a trois conditions : il faut que les individus aient des croyances communes, des sentiments assez proches et des pratiques communes. [...]

[...] Le chômage ne peut donc être résolu par la relance de consommation, mais par la relance d'investissement Le développement de la précarité et de la flexibilité endommagent le lien social La précarité (l'instabilité du travail) perturbe le lien social lorsque l'individu change de type d'emploi souvent : de caissier, il passe à plombier, puis à déménageur, etc. Les liens sociaux n'ont alors pas le temps de se former, ce qui entraîne l'absence de communication. D'autre part, les droits sociaux attachés aux Formes Particulières d'Emploi (F.P.E) sont beaucoup plus faibles. Les working poors ont souvent des F.P.E et les salaires des F.P.E est souvent inférieur à celui des C.D.I. Ainsi, le développement de la précarité et de la flexibilité apparaît comme une menace à la cohésion sociale. C. [...]

[...] Doit-on accepter la reconnaissance des différences ? L'État le fait déjà par le port du voile à l'école, la reconnaissance de la langue bretonne et basque et de leur apprentissage à l'école. Cependant, une nouvelle forme de participation politique s'est mise en place : la participation associative. IV. L'exclusion A. L'affaiblissement du lien social L'explication de Durkheim et de Merton Un exclu est un individu isolé n'appartenant pas à un groupe de base (famille, clan, etc) ou un individu appartenant à un groupe lui-même rejeté. [...]

[...] Les agents de socialisation secondaire sont les médias, les groupes de pairs, de travail, etc. Intégration et solidarité : ce qui fonde le lien social chez Émile Durkheim I. A. De la solidarité mécanique à la solidarité organique Au XVIIIème siècle se produit une rupture, marquée par la Révolution Française et la Révolution Industrielle : on passe alors d'une société d'Ancien Régime caractérisée par la solidarité mécanique à une société moderne caractérisée par la solidarité organique SOCIÉTÉ D'ANCIEN RÉGIME SOCIÉTÉ MODERNE SOLIDARITÉ MÉCANIQUE SOLIDARITÉ ORGANIQUE Conscience collective forte Conscience individuelle Individus semblables Individualisme Sentiments communs forts Sentiments personnalisés Pensée et conduite déterminée par la Société plus éclatée volonté des autres Autonomie individuelle Traditions fortes Affranchissement des traditions Liberté de pensée et d'agir Communauté (Ferdinand Tönnies, auteur Société de Communauté et Société) Droit répressif Droit restitutif Le droit répressif vise à mettre hors d'état de nuire un individu nuisant à la société via des sanctions très fortes : le but est d'éliminer le problème. [...]

[...] Dans la société moderne, la cohésion sociale se fait par la division du travail. B. De la division du travail social Tout comme Durkheim, Marx parle de la division sociale du travail Pour Durkheim, la division sociale du travail unit les individus dans des domaines aussi divers que l'économie, la famille, la politique, etc C'est donc un phénomène très large concernant toute la société. Chaque individu va être spécialisé, et c'est cette relation qui oblige l'individu à dépendre de ses semblables. [...]