Cognition sociale, connaissances, apprentissages sociaux, réussite académique, culture cumulative technologique, Tomasello, imitation, innovation, Boyd et Richerson, reproduction sociale, enseignement, niche culturelle, compréhension causale, transmission culturelle
La notion de culture amène que les connaissances, peu importe le contenu de ces dernières, sont acquises de manière sociale. On distingue nos apprentissages sociaux culturels des apprentissages que l'on fait soi-même sans quelqu'un d'autre. Prenons Alfred Binet, qui est le premier auteur à avoir fait un test d'intelligence afin de prédire la réussite académique. Il avait déjà réalisé des études antérieures à Loftus pour la mémoire photographique, par exemple.
[...] Ce qui permettrait à l'homme d'accroître suffisamment sa fidélité à la copie afin de produire une culture cumulative, qui à son tour, a soutenu de nouvelles augmentations de la fidélité de copie. Pour Tomasello, comme je l'expliquais précédemment, pour lui l'imitation est importante. Pour lui, l'imitation est unique à l'homme. Les humains auraient des capacités spécifiques, théorie de l'esprit, et pensent que les autres ont des intentions. Il a développé toute une théorie là-dessus. En effet, la capacité à se mettre à la place des autres est une nécessité, sinon, comment peut-on enseigner si on ne se met pas à la place de l'apprenant ? [...]
[...] Notions majeures : Imitation et Enseignement Tout d'abord, définissions les notions majeures de cette question : - Imitation : Le geste va être recopié de manière fidèle. Reproduction totale de tous les gestes. Elle correspond à l'idée que l'apprenant va reproduire à la suite de l'observation du modèle à la fois le but, mais aussi les moyens mis en place par le modèle pour atteindre ce but. L'imitation permet donc une reproduction fidèle des comportements et des produits réalisés par les générations précédentes, cela est essentiel pour ne pas repartir de zéro. [...]
[...] Ils disent simplement que l'on est de meilleurs appreneurs sociaux. Hypothèse très forte qui dit que ce n'est pas notre intelligence qui a permis de développer des technologies, mais avant tout cette culture qui a permis de se copier et de faire les choses. Cette hypothèse est plus simple que ce que Tomasello disait. Cette notion de niche culturelle s'oppose à celle de niche cognitive. La niche cognitive quant à elle ne néglige pas les phénomènes sociaux, mais elle dit que si on est capable de développer un certain nombre d'idées c'est avant tout parce qu'il y a quelque chose au niveau technique pour se développer et même s'inspirer de ce que font les autres. [...]
[...] Il peut y avoir de l'apprentissage social direct et indirect. La culture cumulative par Legare & Nielson, puis l'imitation par Boyd et Richerson, puis Tomasello. Enfin, la notion de culture cumulative par Reindl, Bandini et Tennie Selon Legare & Nielson, la culture cumulative repose sur deux mécanismes : - L'imitation, qui permet une reproduction fidèle des comportements et des produits réalisés par les générations précédentes, cela est essentiel pour ne pas repartir de zéro. - L'innovation, qui est la capacité à générer de nouveaux comportements en modifiant partiellement les comportements et les produits transmis par les générations précédentes. [...]
[...] Dans ce cas, l'hypothèse du raisonnement technique s'apparente à l'hypothèse d'attraction, qui souligne le rôle clé de l'individu de la cognition dans la transmission culturelle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture