Changements sociaux, individualisation et sociologie

Thèmes abordés

Changements sociaux, individualisation, sociologie, place de l'individu, sociétés contemporaines, modernité occidentale, holisme originel, Durkheim, Max Weber, sécularisation, Louis Dumont

Résumé du document

Des années 1970 jusqu'à nos jours, on a une sociologie assez française et une tentative de construction d'une sociologie des individus. La place de l'individu est beaucoup plus grande qu'avant avec l'idée que quelque chose a changée dans les sociétés contemporaines. Notre monde serait très différent de la société des années 70 et avant, les prismes d'analyse doivent donc changer.

Extraits

[...] Le droit révolutionnaire est par essence individualiste. C'est tout ce qui relève des droits de l'homme, les droits liberté, le droit de circuler librement, le droit de croire à ce qu'on veut ou ne pas croire. La logique des contrats; les liens entre les I passe par la. Le mariage typiquement devient un contrat libre, mais aussi le divorce. La loi d'Allarde (interdiction des corporation), la loi le Chapellier (interdiction des coalitions, temporaire ou durable c'est à dire défendre ses intérêts ex les syndicats, ou coalition de patrons pour réguler les prix). [...]

[...] Jules Ferry, la gratuité, l'obligation etc. On fabrique un républicains, l'I fabriqué par l'école est un citoyen, la carte de France est en permanence sous les yeux des enfants. Le tour de France des enfants, petit bouquin, livre de lecture, de géo, d'histoire, de science, ça fait tout. On forge un I particulier, à la fois individualiser (j'analyse la science par rapport à la religion) mais j'appartiens à la France, c'est à dire à une collectif. Il y a aussi une dimension disciplinaire, la scolarisation c'est un processus de discplinarisation, c'est à la fois des mais des I discplinarité. [...]

[...] Histoire des arts (Dürer ses gravures sur le Christ) ou des lettres (avec le roman, où est raconté des histoires de vie singulières, ex histoire de subjectivité amoureuses mais aussi avec l'autobiographie à partir du 16ème). R. Muchembled, naissance de la vie privée, replis sur sa sphère privée. Philippe Aries, la question de l'enfance, on invente une classe d'âge. L'enfant commence à être traité comme un personne spécifique, ça participe aussi à ce processus d'individuation. Sur le recul de la religion : le temps que l'on met à baptiser l'enfant augmente. B. De la modernité libérale à la modernité organisée (18-19ème) 1. Les évolutions du droit P. [...]

[...] Cela conditionne les super- structures (infrastructures à la base, puis superstructures, puis formes de la conscience sociale c'est à dire valeurs). Chez Marx c'est pas les valeurs qui conditionne le monde. L'histoire c'est aussi l'histoire de la lutte des classes. Rendre compatibles les deux analyses pas évidents. Pour Weber c'est donc les valeurs des I qui auraient changées et qui expliquerait ce passage à la post-modernité ou la seconde modernité. Travaux d'un groupe de recherche sociologie quantitative autour d'Inglerhart aux USA : les valeurs mènent le monde, c'est comme ça qu'on explique le changement social. [...]

[...] La naissance des individus Les sociologues sont loin des philosophes sur cette question. Ce n'est pas la société qui est produite par les individus, c'est donc l'inverse L'hypothèse du holisme originel Au début il y a une société, elle a une existence en soit qui fabrique les I d'une façon ou d'une autre. Le premier auteur qui a présenter une opposition entre deux types d'organisation sociale, une d'avant et une d'après la modernité c'est Tönnies. Dans une opposition célèbre entre communauté versus société (gemeinschaft VS gesellschaft). [...]