Weber, changement social, valeurs, sociétés modernes, rationalisation, action sociale, nationalisation des actions sociales, économie capitaliste
Il convient tout d'abord d'apporter des définitions à différents termes du sujet. Les valeurs, ce sont les manières d'être ou d'agir qu'une personne ou une collectivité reconnaissent comme idéales et qui rendent désirables ou estimables les êtres ou les conduites auxquelles elles sont attribuées. Ainsi, elles expriment des principes généraux, des orientations fondamentales et, en premier lieu, des préférences et des croyances collectives qui se traduisent par des normes.
[...] L'idéologie est axée sur le pouvoir, comme le pouvoir politique. Dans les moyens d'action, l'idéologie peut être révolutionnaire. L'idéologie peut être réactionnaire, progressiste ou libérale radicale. On distingue souvent une idéologie de gauche et une de droite. Chez Karl Marx Le sens d'idéologie est plutôt négatif. Il s'agit des idées fausses que les hommes se font de la réalité sociale à partir de leur position de classe sociale. Elle se définit aussi comme un moyen de domination : c'est une perception de la situation qu'a la classe dominante en fonction de ses intérêts et qu'elle diffuse auprès des classes dominées. [...]
[...] Pour Weber, elle s'exprime sous la forme de la bureaucratie. La bureaucratisation est quant à elle un processus par lequel la société est amenée à la bureaucratie. La bureaucratie vise à plus d'efficacité. Elle repose sur un système de règles abstraites impersonnelles, sur la division du travail systématique et poussée, sur la hiérarchie. Les individus connaissent une formation spécialisée. La mémoire se fait par écrit, rien ne se perd. Le rôle des idéologies dans le changement social L'idéologie est un système d'idées et de jugements généralement organisée et explicite, qui sert à décrire la situation d'un groupe qui, s'inspirant largement de valeurs, propose une orientation précise à l'action historique de ce groupe ou de cette collectivité. [...]
[...] Les affinités entre l'éthique puritaine calviniste et l'esprit du capitalisme L'idéal type du puritanisme se construit sur un ethos. L'ethos se définit comme le système de valeurs d'un groupe social donné qui oriente, inspire les conduites de ses membres. L'ethos calvinien est un système de valeurs fondé sur l'ascétisme, la rigueur morale. L'épargne ne peut se faire qu'à des fins productives et utiles. Il se caractérise par le refus de l'attachement aux biens matériels. « La science comme mode de production des œuvres de Dieu », avec à la base la notion de prédestination. [...]
[...] Les relations avec l'esprit du capitalisme c'est de produire plus et d'épargner. C'est la représentation rationnelle de Dieu par les hommes. Les trois modes de domination légitimes pour Weber La domination est le fait d'exercer la souveraineté. Max Weber distingue pouvoir et domination. Le pouvoir est la relation par laquelle un acteur parvient à imposer sa volonté à un autre, ce qui implique des sanctions. La domination est une situation où le commandement, l'ordre ou le conseil sont acceptés, c'est-à-dire que la suggestion est reconnue comme légitime et l'obéissance un devoir. [...]
[...] L'action sociale et les quatre types de rationalités L'action rationnelle par rapport à des fins : l'acteur social est capable de définir les moyens les plus adéquats qu'il organisera en vue d'atteindre les buts, les fins qu'il poursuit avec la plus grande efficacité possible. L'action rationnelle se perçoit par rapport à des valeurs. L'action rationnelle se perçoit par les émotions, les sentiments. L'action traditionnelle est quant à elle quasi mécanique. Pour Weber, le changement social se caractérise par une alternance de périodes de conflits pendant lesquels des valeurs nouvelles affrontent des valeurs anciennes et des périodes routines où les valeurs nouvelles se transforment en normes dominantes. [...]
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