Étudier la bourgeoisie, c'est aussi consacrer un thème à la constitution des élites : l'émergence de la bourgeoisie au XIXème, c'est l'émergence d'une nouvelle élite économique parallèlement à celle de la société industrielle, sachant qu'il y a d'autres élites : politique, économique, culturelle,...
Nous verrons la façon dont la bourgeoisie a émergé et les mutations de celle-ci : sachant que ces mutations ne se comprennent pas sans la prise en compte des mutations du capitalisme (développement d'un capitalisme managérial) (...)
[...] - Période récente ( aujourd'hui ils gagnent environ 367 fois le salaire moyen. Krugman parle de grande divergence qui correspond ici au grand écart salarial ( rémunération du salaire par les primes et les stocks. En France, comme dans tous les pays capitalistes, s'est développé un capitalisme managérial et dans le cadre de ce capitalisme, il y a eu comme aux USA, une flambée des cadres dirigeants. La rémunération des patrons du CAC40 représentait 308 années de SMIC (mais on est allé moins loin que les USA) ( écart salariaux un peu moins important. [...]
[...] Il y a donc une continuité ( à la fois, il y a adaptation (famille se sont reconverties en quelque sorte dans la manière de gérer des entreprises différentes), amis également une continuité avec l'ancienne société. Mais il y a souvent aussi des situations de rupture ( des individus, des entrepreneurs qui vont être des self-made men (à partir de pas grand-chose vont créer des entreprises, ) ( il est facile de créer sans être un héritier. Bairoch va dire que la révolution industrielle se fonde sur des caractéristiques assez peu capitalistiques ( l'accumulation première est assez facile ( l'investissement est facile. [...]
[...] On considère que ces retraites chapeaux sont un 3èe étages de l'édifice ( les salariés bénéficient d'une retraite sur- complémentaire. Autre forme qui est apparue en 2005, en France, c'est la distribution d'actions gratuites. Il y a des spécificités concernant les dirigeants de grandes entreprises en France ( parler du capitalisme comme le capitalisme à la française, c'est entre autre évoquer les spécificités concernant les dirigeants d'entreprise en France. Ce qui marque le modèle français, c'est le recrutement des élites dirigeantes d'entreprise en France, et notamment, un quasi-monopole de dirigeants qui viennent des écoles polytechnique et l'ENA (création de l'après guerre mondiale ( 1945). [...]
[...] En 2007, les dirigeants des banques BNP-Paribas et Société Générale sont des énarques, mais il y a aussi beaucoup d'autres grands groupes). Même si la tradition est plus ancienne on retrouve à la tête des polytechniciens ( il y a aussi l'importance de la cooptation ( on se choisit les uns, les autres au sein d'un même groupe ( sorte d'esprit de corps, on est conscient de partager le même destin, on ne laisse pas rentrer qui veut. Cela est très flagrant dans le capitalisme français où notamment les dirigeants cumulent de nombreux mandats d'administrateurs. [...]
[...] On peut être administrateur d'un groupe et le chef sera administrateur de ce même groupe ou d'un autre où je travaille. Le rapport Viénot en 1995, a limité le cumul des mandats. Pinçon et Charlot sont des sociologues qui ont constitué une sociologie de la bourgeoisie ( ils ont évoqué une noblesse d'argent ( ils expliquent que pour faire pleinement parti de la bourgeoisie, il y a tout un travail d'identification sociale qui doit se faire, les facteurs économiques ne comptent pas. [...]
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