Parité :
18,5% des sièges de l'Assemblée Nationale sont occupés par des femmes. Il subsiste des disparités salariales et les postes les plus élevés hiérarchiquement semblent réservés aux hommes. Notons qu'il y a plus d'hommes que de femmes au chômage, aujourd'hui. Ainsi, les femmes sont plus fréquemment affectées à des emplois précaires.
2/3 des femmes ont un métier en rapport à l'éducation, aux soins ou à l'assistanat (...)
[...] Lien réussite scolaire et emploi : A court-terme, la réussite scolaire des filles ne réduit pas les inégalités à l'embauche. En effet, la structure du monde du travail, de l'entreprise, est établit ainsi. Mais, deus axes : - l'école est un levier puissant : elle pousse dans le bon sens ce mouvement difficilement stoppable. Le diplôme protège du chômage, il est générateur de salaire, de richesse le capital humain est une richesse extraordinaire. - il y a une certaine évolution des inégalités : l'accès à l'enseignement supérieur s'est libéralisé et accru : en des enfants de cadre supérieur y accédaient, ils sont 80% aujourd'hui. [...]
[...] Institution scolaire : Durant les cours d'éducation physique, les filles sont encouragées, mais, elles reçoivent davantage une injonction de l'ordre esthétique. Les enseignants préfèrent les garçons (temps d'interaction, etc), or, les filles intériorisent cette domination masculine. La représentation de leur niveau que se font les enfants est différente : les hommes se considèrent plus souvent très bons que les filles. Elles n'ont pas suffisamment confiance en elles, doutent plus que les garçons, or, dans une compétition, le bluff est nécessaire. [...]
[...] Establet : l'école suppose que l'on en intériorise les normes (filles sont très fortes pour ceci car c'est dans le prolongement de leur socialisation primaire : obéir, être soumise, attentive à autrui, à l'intérieur, jouer à la poupée, à la cuisine, etc certaines vont ruser pour contourner ces normes, mais, au lycée la compétition prime) et que l'on soit le meilleur (c'est dans le prolongement de la socialisation primaire des garçons : ils sont plus libres, l'autonomie est valorisée : compétition qu'ils reçoivent en tant que petits mâles, moins surveillés, ils découvrent l'espace, etc). Psychologie : construction d'une identité de genre chacun a besoin, pour se construire, d'une identité et le premier principe est l'identité de genre. Les enfants ont besoin de se définir de manière distinctive suivant leur sexe (jouets). Jouets qui correspondront à la division traditionnelle des rôles. [...]
[...] Avec 4 années d'études (maîtrise lecture, écriture), il y a une baisse de la fécondité, donc, une prise en main, par les femmes, de leur destin. Ces femmes éduquées ont un emploi. Elles sont plus nombreuses à recourir à l'élection. Ainsi, c'est un facteur d'émancipation des femmes. Réussite supérieure des filles : Les filles réussissent mieux que les garçons du primaire au lycée, mais, les garçons (ayant été moins bons élèves) reprennent le dessus en colonisant les filières scientifiques. Cela les conduit aux grandes écoles et aux postes à haute responsabilité. [...]
[...] Elles sont meilleures au collège, également : elles sont moins expulsées vers un enseignement professionnel court. Dans les lycées, il y a 55% de filles pour 45% de garçons : date à partir de laquelle le nombre de bachelières est supérieur au nombre de bacheliers. Cela débuta autour de 1900, a cru régulièrement jusqu'à la 2nde Guerre mondiale, puis, une accentuation continue est visible dans la majorité des pays développés. Or, il n'y a aucune loi sur le sujet. La réforme L. [...]
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