Sociologie française, holisme durkheimien, individualisme méthodologique, méthode interactionniste, identités sociales
La sociologie française s'est émancipée de l'holisme durkheimien qui a vraiment dominé la sociologie française pendant plus d'un demi-siècle. Dans les années 1980, elle a commencé à regarder du côté de l'individualisme méthodologique (R. Boudon qui défendait cette méthode), et aujourd'hui quand on lit dans les revues spécialisées en sociologie, on constate que la plupart des sociologues français adhèrent à la méthode interactionniste aujourd'hui. La sociologie risque d'ici 20 à 30 ans de finir interactionniste.
[...] Ensuite, problématique des réseaux sociaux. Elle émerge il y a tout juste 15 ans dans la sociologie française, et elle est la preuve que les sociologues français contemporains se détachent de l'holisme méthodologique. Lorsqu'on est attaché à la méthode holiste, on va raisonner en termes d'institution, d'organisation, mais pas en termes de réseaux. L'organisation est la norme et la contrainte, le réseau est la manière de vivre de manière très fluide, sans trop de normes. Les sociologues contemporains disent que finalement, dans les sociétés post modernes, il y aura moins d'institutions et de plus en plus de réseaux sociaux. [...]
[...] Nécessité sociale de la sociologie. En dépit de tout ce qu'on a dit, on va finir en défendant la nécessité sociale de la sociologie. La sociologie ne peut pas disparaître car nos sociétés en ont besoin. La thèse est défendue par Anthony Giddens, Ulrich Beck, qui réfléchissent à la place de la sociologie. Giddens, Les conséquences de la modernité Pour eux, la sociologie répond à une demande sociale toujours plus forte. Il faut essayer de réfléchir à cette société post moderne. [...]
[...] Problématique de l'exclusion sociale : dans la tradition de la sociologie de Simmel, de Becker, une réflexion sur la manière dont la société. Le sociologue français qui fait figure de leader dans cette sociologie de l'exclusion est Serge Paugam. La troisième est : les objets, les champs de recherche. Les domaines s'intéressent de plus en plus à différents thèmes, à l'entreprise, lecture, prison, journalisme, au sport, aux animaux de compagnie. On a des sujets variés et minuscules. Comment interpréter ce fait ? D'abord, il y a de plus en plus de sociologues. [...]
[...] Lacam L'avenir de la sociologie. Les nouvelles pistes de la sociologie (française). Au niveau méthodologique. La sociologie française s'est émancipée de l'holisme durkheimien qui a vraiment dominé la sociologie française pendant plus d'un demi-siècle. Dans les années 1980, elle a commencé à regarder du côté de l'individualisme méthodologique (R. Boudon qui défendait cette méthode), et aujourd'hui quand on lit dans les revues spécialisées en sociologie, on constate que la plupart des sociologues français adhèrent à la méthode interactionniste aujourd'hui. La sociologie risque d'ici 20 à 30 ans de finir interactionniste. [...]
[...] Dans ce processus de réfléxivité, la sociologie est une science sociale qui fournit les connaissances de cette réflexivité. Selon Giddens, on ne peut pas pratiquer la réflexivité si on n'a pas en amont les travaux qui fournissent les informations. « La modernité est profondément et intrinsèquement sociologique », A. Giddens, Les conséquences de la modernité. La fonction des sociologues n'est pas en péril, c'est une crise dans la sociologie et non pas de la sociologie. La sociologie doit proposer aux sociétés post modernes une autre offre que celle qu'elle propose aujourd'hui. [...]
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