Les jeunes d'aujourd'hui, possèdent un niveau de qualification supérieur à celui de leurs aînés notamment grâce à des politiques d'éducation volontaristes mises en œuvre dans les années 80/90. « 80 % d'une génération au niveau du bac», tel fut le souhait de Jean Pierre Chevènement pour faire de la France un pays moderne, compétitif et caractérisé par un haut niveau de formation. La démocratisation de l'enseignement fut un succès puisque entre 1985 et 1995 le taux d'obtention du baccalauréat par génération augmenta de 30 points (de 30% à 60%).
Aujourd'hui, les jeunes salariés accordent une importance accrue à la flexibilité dans le cadre de la gestion de leur temps de travail, ainsi qu'à leur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Ils portent aussi une attention particulière à l'intérêt des missions qui leurs sont confiés. Ainsi, le travail est pour eux un moyen de se réaliser, de devenir quelqu'un. Cela signifie que le travail doit participer à donner un sens à leur vie. C'est pour cela qu'ils vont privilégier des entreprises, qui pourront leur proposer des activités leur permettant d'exprimer leur créativité et de mettre en application leurs compétences acquises durant leurs études. Un autre des besoins essentiels des jeunes salariés est le besoin d'écoute et de soutien, afin de faciliter le passage de la vie étudiante à la vie professionnelle. Il faut donc que l'entreprise soit capable d'offrir une structure d'accueil et d'écoute capable de comprendre leurs doutes et leurs attentes et surtout d'y répondre.
[...] Mais elles évoluent également en fonction du degré de diplôme des recrutés. Un jeune diplômé issu d'une formation courte recherchera d'abord une certaine stabilité dans son travail avec l'obtention d'un CDI alors qu'un diplômé sortant de Master 2 ou de grandes écoles aura tendance à se soucier du niveau de salaire ou du type de responsabilité confié, l'obtention d'un CDI étant réputé à ses yeux acquis. Bibliographie - La mobilité professionnelle des cadres, année 2006, Apec. - Secrétariat général pour l'administration, Thématique nº décembre 2006 : Qu'elles sont les attentes des jeunes aujourd'hui vis-à-vis de leur emploi et de leur employeur ? [...]
[...] Ils portent aussi une attention particulière à l'intérêt des missions qui leur sont confiées. Ainsi, le travail est pour eux un moyen de se réaliser, de devenir quelqu'un. Cela signifie que le travail doit participer à donner un sens à leur vie. C'est pour cela qu'ils vont privilégier des entreprises, qui pourront leur proposer des activités leur permettant d'exprimer leur créativité et de mettre en application leurs compétences acquises durant leurs études. Un autre des besoins essentiels des jeunes salariés est le besoin d'écoute et de soutien, afin de faciliter le passage de la vie étudiante à la vie professionnelle. [...]
[...] Ainsi, ce contrat conditionne l'ensemble des relations s'inscrivant dans cette logique : Une attente de réciprocité ou flexibilité dans les deux sens : les jeunes diplômés sont prêts à travailler beaucoup mais attendent beaucoup en retour et restent également très exigeants quant à leurs conditions de travail et les moyens mis à leur disposition pour effectuer leur mission. Un nécessaire intérêt pour le poste à travers lequel pourront être exercées des responsabilités croissantes. Une identification forte à l'entreprise, à travers laquelle les concepts d'implication et d'engagement deviennent prépondérants. Ainsi la contradiction, entre le souci d'équilibre vie privée / vie professionnelle et l'expression d'une valeur travail s'explique par les différences d'interprétations des individus face à cet échange. [...]
[...] Lorsque des cadres intermédiaires au top management, c'est-à-dire les hommes incarnant les valeurs de l'entreprise, deviennent exemplaires afin que les nouvelles recrues puissent y trouver un modèle et du sens. C'est à ce niveau que se pose la force contraignante des valeurs. Si ces valeurs, distinctes des objectifs, sont écrites, elles sont un engagement explicite de l'entreprise, qui devra alors les faire respecter. Si ces valeurs ne sont qu'un engagement tacite ou moral, leur force dépendra de l'implication des managers dans leur transmission. Finalement, ces valeurs sont perçues comme devant être fortes car l'entreprise doit s'affirmer dans un contexte de concurrence internationale. [...]
[...] Désormais, ils souhaitent pouvoir s'épanouir aussi en dehors du travail. L'expression professionnelle des attentes, la rémunération et la carrière La rémunération Les jeunes recrues sont fortement attirées par des rémunérations alléchantes. Ainsi, la structure de cette rémunération semble être la même pour tous : partie fixe, partie variable, intéressement, participation, stock options et également avantages en nature. La rémunération est perçue comme un indicateur de réussite professionnelle, et de ce fait, son montant doit répondre à trois exigences : - un équilibre nécessaire entre contribution et rétribution - une expression du niveau de responsabilité - une adéquation avec le marché interne et externe (même rémunération pour un même niveau de responsabilité, dans le même secteur). [...]
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