Inégalité des chances, mobilité sociale, immobilité sociale, Bourdieu, La reproduction, Durkheim, habitus de classe, ascension sociale, Boudon, appartenance sociale
Cours de terminale.
L'inégalité des chances concerne la mobilité sociale et son corollaire, l'immobilité sociale. Il existe plusieurs sortes d'inégalités des chances. Il y a tout d'abord l'inégalité des chances devant l'enseignement. Il s'agit de la relation entre l'origine sociale et la réussite scolaire à travers le niveau de diplômes, le type de parcours scolaires, les probabilités de redoublement, d'échecs. Il existe aussi l'inégalité des chances sociales, c'est la différence entre les probabilités d'accès aux positions sociales en fonction de l'origine sociale de l'individu. Ces deux sortes d'inégalités des chances, c'est-à-dire devant l'enseignement et l'inégalité des chances sociales, ont des relations causales.
[...] La thèse de Pierre Bourdieu est que le contenu culturel, la valeur, le savoir véhiculés par le système scolaire sont plus ceux des catégories sociales à fort capital culturel, ce qui favoriserait la réussite scolaire des enfants issus de ces milieux sans changement fondamental sur les classes populaires. Les enfants bénéficient dès lors d'un privilège culturel forgé par l'apprentissage dans leur milieu, ce sont les habitus de classe théorisés par Emile Durkheim. Comment s'exercent les mécanismes plus ou moins atténués de sélection sociale dans l'enseignement de masse ? Il s'agit d'une orientation des classes populaires vers les filiales les moins cotées. [...]
[...] Toutefois, le paradoxe d'Andersen montre bien l'inflation des diplômes. Les postes ne suivent pas pendant qu'on assiste à une croissance des diplômes. Conclusion. Pour Pierre Bourdieu, c'est la société qui est en cause dans l'inégalité des chances. Il s'agit donc d'une vision holiste de la société. Pour Raymond Boudon, c'est le choix délibéré des acteurs qui est en cause dans l'inégalité des chances. C'est donc une vision individualiste de la société. Ces deux approches participent de l'étude des processus du changement social. [...]
[...] Les approches théoriques contemporaines de l'inégalité des chances chez Pierre Bourdieu et Raymond Boudon Introduction. L'inégalité des chances concerne la mobilité sociale et son corollaire, l'immobilité sociale. Il existe plusieurs sortes d'inégalités des chances. Il y a tout d'abord l'inégalité des chances devant l'enseignement. Il s'agit de la relation entre l'origine sociale et la réussite scolaire à travers le niveau de diplômes, le type de parcours scolaires, les probabilités de redoublement, d'échecs. Il existe aussi l'inégalité des chances sociales, c'est la différence entre les probabilités d'accès aux positions sociales en fonction de l'origine sociale de l'individu. [...]
[...] Les acteurs opèrent des choix d'études pour leurs enfants, en calculant les fins et les buts en fonction des ressources dont elles disposent. Ce sont les moyens. : les familles développent donc un comportement rationnel. Comment l'appartenance sociale des familles influence-t-elle leur choix d'études des enfants ? Cela recouvre trois dimensions. La première dimension concerne les coûts relatifs des études qui augmentent quand on va vers les classes populaires dont les revenus sont plus faibles, d'où un choix d'études moins longues. [...]
[...] L'approche de Raymond Boudon. Raymond Boudon a publié en 1973 L'inégalité des chances et en 1982, un Dictionnaire critique de la sociologie. Raymond Boudon a une interprétation différente du rôle de l'école. Selon lui, ce n'est pas le système scolaire qui sélectionne les individus selon les origines sociales, mais ce sont les choix qu'opèrent les familles vis-à-vis de l'école en fonction de leur position sociale. Pourquoi le modèle d'explication proposé par Raymond Boudon peut-il être qualifié de stratégique ? C'est la famille qui est responsable du choix. [...]
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