La sociologie étudie les comportements humains et considère ceux-ci comme compréhensibles ou explicables à partir des relations que les humains entretiennent les uns avec les autres.
La sociologie des organisations est une branche de la sociologie qui étudie comment les acteurs construisent et coordonnent des activités organisées.
Concrètement, le terme organisation peut avoir trois sens distincts en sociologie :
- Un regroupement d'humains qui coordonnent leurs activités pour atteindre certains buts. L'organisation est donc envisagée comme une réponse au problème de l'action collective, de sa coordination et de sa stabilisation.
- Les diverses façons par lesquelles ces groupements structurent les moyens dont ils disposent pour parvenir à leurs fins.
- L'action d'organiser, ou encore le processus qui engendre les groupements ou les structures organisationnelles (...)
[...] Selon Selznick, cette administrative constituency chevauche la frontière de l'organisation (frontière organisationnelle) et façonne son fonctionnement (distinction brouillée entre acteurs internes / acteurs externes). Les processus d'échange nécessaires pour s'arranger avec les forces de l'environnement affaiblissent l'intégrité et l'intégration de l'organisation. Il faudra attendre les années 1960 et les travaux sur l'administration locale en France pour que cette question donne lieu à une nouvelle conceptualisation avec la notion de relais organisationnel Compléments définitionnels de sociologie Norme d'internalité: le fait de s'attribuer la cause des évènements. [...]
[...] 1ere hypothèse: considérer l'organisation comme un ensemble d'individus (qu'est que pensent les acteurs). Un fonctionnement n'est pas seulement une question technique, c'est aussi le produit d'un système d'acteurs. Fonctionnement: produit de l'interaction entre une série d'acteurs (analyser les relations entre les acteurs Régularités de comportement: stratégie rationnelle, mais rationalité limitée et subjective Deuxième hypothèse: Une régularité de comportement exprime la manière dont un acteur s'adapte à la structure de pouvoir. Il le fait en fonction de la compréhension qu'il a de cette structure et en fonction des capacités qu'il possède pour en tirer profit (Etre clairvoyant, comprendre les règles cachées et implicites et tirer profit de cette situation (relations de pouvoir)). [...]
[...] Pour SIMON, il faut comprendre comment des individus (par exemple des décideurs) cherchent à être rationnels malgré les contraintes de toutes sortes qui pèsent sur eux. La conduite humaine se veut une conduite rationnelle, mais qui ne l'est que de manière limitée (dans leurs choix les individus ne respectent pas les canons d'une rationalité parfaite ou omnisciente ils ne sont pas irrationnels pour autant). Les 3 prémisses du modèle de la Rationalité omnisciente : Un décideur a toutes les infos dont il a besoin, et des capacités illimitées pour les traiter Ce même décideur sait exactement ce qu'il veut : il a une vision claire de ses préférences qui sont considérées comme stables, cohérentes et clairement hiérarchisées. [...]
[...] En liant durablement les partenaires pour un objectif commun, l'organisation fonde en permanence des relations de pouvoir. Les sources d'incertitude organisationnelles : Les individus participent à l'organisation, ils sont dépendants. C'est pourquoi la survie de l'organisation, sa capacité à atteindre des objectifs organisationnels qui la définissent constituent pour chacun de ses membres un des critères essentiels lui servant à définir la pertinence des ressources mobilisables dans les relations de pouvoir : plus de compétence il y plus sa possibilité de négociation, son pouvoir sont accrus. [...]
[...] En le faisant, ils (re)produisent l'organisation en tant qu'institution, mais la transforment. COOPTATION (Friedberg): [RESUME Mode de fonctionnement consistant pour une organisation à désigner elle même ses membres. Processus d'échange . ex: CIO Sert l'organisation, mais peut perdre une partie de son intégrité et de ses valeurs.] Désigne une pratique par laquelle un groupe règle les possibilités d'entrée aux seules personnes qui auront été présentées par quelqu'un déjà membre du groupe et dont l'admission aura ensuite fait l'objet d'un vote des autres membres (ex : en association, les membres choisissent les autres membres). [...]
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