Les gens du voyage, ou encore les Tsiganes sont depuis très longtemps présents sur le territoire français. Cependant, ils n'en sont pas moins un groupe autour duquel les représentations, les mythes, les préjugés sont très présents. En effet, souvent méconnus et incompris, les Tsiganes suscitent rejet, peur ou fascination chez les sédentaires. Mais c'est avant tout une communauté ayant sa propre histoire, sa culture, ses valeurs.
[...] Le nomadisme: Espace et Habitat Tous les Tsiganes ne sont pas nomades et tous les nomades ne sont pas Tsiganes[10] Comment décrire le voyage ? On note une variété de situations. Certains vivent en maison, d'autres en caravanes, certains groupes familiaux voyagent de façon continue, d'autres alternent périodes d'itinérance et périodes de stagnation sur un terrain ou dans un logement en dur pour des temps plus ou moins importants. Voyage et déplacement continu ne sont donc pas synonymes. Le nomadisme est plus un état d'esprit qu'un état de fait Mais dans toutes ces situations diverses, le nomadisme reste une façon d'être et comme le souligne Jean Pierre Liégeois c'est la façon d'être, c'est le style qui est tsigane[12] Il est donc difficile d'indiquer les lieux où séjournent les Tsiganes ; on ne peut donner que des tendances, du fait de la diversité des situations. [...]
[...] Ainsi certains anthropologues spécialistes de la question tsigane -tel que Jean Pierre Liégeois- se prêtent à la réalisation d'études globalisantes. Mais si la science s'est intéressée à ces groupes ethniques, il semble en revanche que les relations, entre Tsiganes et Gadjés,[13] n'aient que peu évolué. Depuis que les premières troupes sont apparues aux portes de nos villes françaises au 15ème siècle, les relations entre les populations sédentaires et ces groupes itinérants, aux mœurs spécifiques, ont très vite été marquées par le rejet et la discrimination. [...]
[...] C'est ce que nous allons tenter de voir dans la partie suivante. Les difficultés rencontrés par les A.S.S en situation d'interculturalité et incidences sur leurs pratiques La communication D'après les travaux de GUMPERZ, en situation d'interculturalité, la communication peut être biaisée par la culture. En effet, les modes de communication ne sont pas les mêmes d'une culture à une autre : décrire une situation, ses intentions, les façons de s'exprimer pour signifier la portée de ce que l'on dit, les modes de structuration de l'information, de l'argumentation sont variables et culturellement déterminés. [...]
[...] De plus, conformément à cette même loi, la commune pouvait refuser le stationnement. En cas de non présentation de ces documents, les individus et les familles pouvaient être punis au titre des lois contre le vagabondage. Il faudra attendre la seconde guerre mondiale pour assister à une évolution des comportements et des mentalités, due en grande partie à l'Holocauste.[4] Loi de 1969 : la volonté de sédentarisation En France, le statut du voyageur fut modifié par la loi du 3 janvier 1969 (décret d'application le 1 Janvier 1971). [...]
[...] Mais c'est avant tout une communauté ayant sa propre histoire, sa culture, ses valeurs. Or, travailler avec la différence, déconstruire ses représentations, appréhender la personne dans son mode de fonctionnement, tels sont les maîtres mots de la formation d'assistant de service social (A.S.S). Alors comment travailler, et tout simplement vivre auprès d'un groupe qui suscite toujours autant d'appréhensions, d'idées reçues et cela même chez les travailleurs sociaux ? Comment intégrer sans nier la culture de l'autre ? L'exemple de la communauté des gens du voyage. [...]
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