Lorsqu'on produit des biens, le producteur produit un bien et de l'autre côté, on a le consommateur. Donc on a un média : le bien, du fait qu'il est stockable crée un écran spatial et temporel entre le producteur et le consommateur. Lorsqu'on est dans l'activité de services, l'acte de production et l'acte de consommation se réalise simultanément ; le service ne se stocke pas. Et donc simultanéité de temps et spatiale, on est sur la même unité (ex : médecin, coiffeur) (...)
[...] Le toujours plus n'est pas nécessairement toujours mieux. Et les activités de services sont un élément de la réflexion renouvelée pour critiquer et pour savoir ce qu'est la richesse, simple heuristique pour la création de richesse (cf. D. MEDA avec les services au niveau des femmes). La relation de services peut produire cette adéquation car le sens qu'on donne toujours plus est différent des effets que ça peut avoir et est différent des indicateurs de richesse. Cf. GRANOVETTER et l'encastrement par rapport à la relation de services. [...]
[...] Les critiques internes - Seules les critiques internes sont du ressort de la SE des services. Ces critiques concernent les manières avec laquelle le PIB comme mesure de la richesse et techniquement ou comptablement évalué alors même qu'il a été conçu pendant la période de l'air fordiste et d'une forme d' industrialisme triomphant (très relatif : pas plus d'1/3 des emplois). Ce PIB est mis à mal, déstabilisé, en difficulté croissante dans des économies de biens destandardisés (production de masse), dans une économie de services (une partie est fondée sur l'idiosyncrasie de l'interaction), dans des économies où il y a des innovations progressives et permanentes et dans des économies de savoirs, de connaissance. [...]
[...] pour l'électrotechnique). - Le rôle des services aux entreprises dans l'entreprise : La socioéconomie des services traite des services directement achetés par les entreprises : les entreprises industrielles (cf. Alternatives économiques, La véritable désindustrialisation de la France ? et les entreprises de services qui sont les premières consommatrices de services. Les socioéconomistes répondent à un certain nombre de besoins qui se font dans un milieu de plus en plus complexe avec des incertitudes de plus en plus fortes (économiques, sociales, politique). [...]
[...] ( Il n'y a que dans les services que la question du marchand et non marchand se pose. C'est dans les services que se pose la question des biens publics. On raisonne au-delà de la rationalité économique. III) Dans un récent ouvrage, JL. Levet énonce ainsi c'est d'abord sur son industrie que la France doit s'appuyer pour dynamiser son économie. L'industrie reste le levier essentiel de notre prospérité Qu'en pensez- vous ? vision classique : l'industrie est le moteur de l'économie Pas d'avenir sans industrie de Jean-Louis Levet. [...]
[...] un bien indistinctement que ce soit un service. Ici, on n'homogénéisera pas des concepts mais on partira de l'observation empirique des processus de production et de consommation et identifiera en quoi l'analyse des activités de services éclaire le fonctionnement du capitalisme contemporain. AD c'est par les différences entre bien et service qu'on a des écarts. On part de réalité dans des pratiques d'individus. - Quand on s'attache à montrer que bien et service sont différents, que les marchés du travail industriels et tertiaires, que consommer un bien est différent de consommer un service, que les systèmes productifs industriels et tertiaires sont différents (on peut avoir aussi quelques convergences), alors on est obligé d'adopter une posture nouvelle, une approche hétérodoxe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture