Les acteurs politiques du salariat

Résumé du document

Cours de Sociologie des mondes contemporains traitant des syndicats de salariés ainsi que des associations patronales.

Extraits

[...] Une partie de la CGT va se séparer en refusant l'alignement sur la politique soviétique. Elle est favorable au Plan Marshall. C'est la branche réformiste avec Léon Jouhaux qui quitte la CGT et crée la CGT-FO. En 1950 : Création du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG). En 1966 un accord est signé entre la CGT et la CFDT pour concrétiser l'unité d'action. En 1988, la CGT prend politiquement position pour le candidat communiste aux élections. En 1995, la CGT se retire de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) et intègre la Confédération Européenne des Syndicats (CES). [...]

[...] Elle lutte également pour la disparition du salariat et du patronat. Elle consacre la grève générale comme moyen privilégié d'abolition du capitalisme. A partir de 1918, il y a une opposition forte entre réformistes et révolutionnaires. Cela débouche sur une première scission : la CGT et la CGTU. Il faudra attendre 1936 pour que prenne fin cette scission. La réunification s'effectue grâce au front populaire. En 1938, les communistes sont exclus de la CGT suite au pacte germano- sovietique car des militants refusent de condamner ce pacte. [...]

[...] Complexité de la représentation patronale Les fédérations patronales qui adhèrent au MEDEF sont structurées par secteurs d'activité, par profession, par appartenance régionale. En réaction à ces divisions qui amènent une fragmentation des intérêts patronaux, de nouvelles confédérations sont apparues : la CGPME en 44, l'UPA en 75, l'UNAPL en 77 qui ont pour but de palier à un défaut de représentativité du MEDEF car certains secteurs se trouvent mal représentés. La CGPME conteste l'orientation du MEDEF trop axée sur les grandes entreprises. Pourtant 70% des entreprises représentées au MEDEF font moins de 50 salariés. [...]

[...] Elle est menacée par els projets de réforme des critères de représentativité. Confédération Française de l'Encadrement Confédération Générale des Cadres (CFE-CGC) En 1980/81, la CGC devient la CFE-CGC. Les formes de syndicat pour les cadres apparaissent dans le cadre du syndicalisme chrétien c'est-à-dire non communiste. En 1982, est créée l'Union Sociale des Ingénieurs Catholiques (USIC). La CGT cherche à récupérer ses salariés et créer en 1919 l'Union des Syndicats de Techniciens de l'Industrie, du Commerce et de l'Agriculture (USTICA). La CGC est créée en 1944. [...]

[...] En 2003, la CFDT consent à la réforme du régime général de retraite qui a pour effet d'augmenter la durée de cotisation et de diminuer les pensions de retraite. Ce consentement amène de grands départs de la CFDT. La Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) Une minorité voulait conserver le sigle CFTC. Elle était présente dans les mines, l'enseignement privé, l'alimentation et les banques. En 1971, cette minorité de 10% obtient par décision de justice la propriété du sigle. Le gouvernement a reconnu le nouveau syndicat comme représentatif. [...]