Wiliam Foot Whyte, Street corner society, sociologie, anthropologie, culture nord-américaine, Boston, minorité ethnique, délinquance, école de Chicago, E. Goffman, méthode de travail, recueil d'information, conduites déviantes
Street corner society est un ouvrage de socio-anthropologie basé sur une étude empirique de la culture nord-américaine. Son auteur, Wiliam Foot Whyte nous fait partager ici sa thèse de doctorat. Il étudie un quartier de Boston, dans le North End marqué par la présence de minorités éthiques. Par d'autres sociologues, ce lieu est qualifié d'espace désorganisé socialement.
C'est finalement à l'étiquette stigmatisant ces quartiers, dont on ne retient que la délinquance, à laquelle Whyte s'oppose. En effet, à travers cet ouvrage il va démontrer qu'un autre regard peut être porté sur ces terrains urbains et réfutera le concept de « désorganisation sociale ». Whyte ayant grandi au sein d'une « upper middle class » très cultivée, cet ouvrage n'est donc pas une auto-socio analyse, dans la mesure où il est étranger à ce milieu social.
[...] Toutefois, Whyte va renverser cette difficulté méthodologique en s'en saisissant comme élément de sens. Plutôt que de se la considérer comme un obstacle épistémologique, il va s'appuyer sur ce constat pour mettre en lumière le lien entre la place occupée par l'individu dans le groupe et ses résultats. Il s'agit de « comportements perturbés signifiants ». Cela nous démontre toutefois que son intégration au sein du club n'a été que partielle. D'ailleurs sa réelle assimilation a été remise en cause par Marianne Boelen. [...]
[...] Il donne suite à plusieurs pages de citations, de retranscription du récit de Chick. Le choix du personnage semble pertinent dans la mesure où il détient une capacité narrative telle que son récit est exploitable pour le sociologue. En fait Whyte, ne réalise pas d'entretien. Très rapidement, il a compris que dans ce milieu, les réponses viennent Club social et athlétique : épicentre des innovations méthodologiques Le premier sociogramme qui apparaît dans son ouvrage fait part des positions de hiérarchies entre les membres de la bande. [...]
[...] Il se soucie également des conditions de vie locatives, dans une zone géographique où la densité démographique est très élevée. Son choix s'est porté sur une étude qualitative et inductive de son terrain afin de faire émerger le sens des rapports sociaux, et des découvertes. B. Le terrain d'étude Le terrain d'étude est situé aux États-Unis, dans un quartier du North End de Boston, que l'auteur nommera faussement « Corneville ». Son intérêt pour Lincoln Steffens va guider son sujet sur le North End. C. [...]
[...] En effet, une forme particulière de rapport ne dure qu'un temps. Elle est vouée à mourir pour renaître sous une autre forme. Recueil verbatim des réunions du club : Lors des réunions du club de la communauté italienne, il recueille le matériau en se procurant les notes prises par le secrétaire, et les traites comme des discours. C. Les prises de notes : Il n'y avait pas toujours d'immédiateté dans sa prise de note. En effet, ses observations ont été rédigées le soir même : la prise de note n'étant pas toujours possible notamment lors d'une partie de Whist. [...]
[...] Son auteur, Wiliam Foot Whyte, nous fait partager ici sa thèse de doctorat. Il étudie un quartier de Boston, dans le North End marqué par la présence de minorités éthiques. Par d'autres sociologues, ce lieu aura été qualifié d'espace désorganisé socialement. C'est finalement à l'étiquette stigmatisante qui est accolée à ces quartiers, dont on ne retient que la délinquance, que Whyte s'oppose. En effet, à travers cet ouvrage il va démontrer qu'un autre regard peut- être porté sur ces terrains urbains et réfutera le concept de « désorganisation sociale ». [...]
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