A Chicago dans les années 20, il y avait trois écoles connues sous le nom de l'école de Chicago : la célèbre école d'économie de tendance néo-libérale, l'école d'architecture qui est à l'origine des grands buildings américains et l'école sociologique qui a fait de l'urbanisme son axe de recherche.
Le mouvement est né à l'université de Chicago suite à l'essor qu'a connu la ville à la fin du 19é et début du 20 siècle.
En effet la ville est passée de 1million d'habitants en 1890 à 3,4millions en 1930. Elle était composée de communautés qui se regroupaient en quartiers, tels que Chinatown, le Ghetto, la petite Sicile. Chicago était connue aussi pour sa pègre et ses gangs communautaires.
Sur un espace urbain en perpétuelle mutation, la cohabitation de toutes ces communautés a posé des problèmes. Ceux-ci ont constitué la thématique de recherche de l'école de Chicago.
Il convient d'indiquer que c'est William Small qui est le fondateur de l'université de Chicago créé en 1892. Il fut responsable du département de sociologie et créa le journal « the américan journal of sociology ».
[...] D'où le titre, ville comme laboratoire social Il conclut que le problème social est fondamentalement un problème urbain. C'est ce qui justifie les différentes études menées par Park et ses équipes dans plusieurs villes des États-Unis. II. Études de terrain mené par les équipes de Park Park et ses équipes ont mené des études locales. Celles-ci ont porté essentiellement sur les villes des USA et quelques villes d'Angleterre. Des recherches basées sur l'enquête et l'observation ont porté sur la ville ainsi que l'homme dans son habitat et ses conditions de vie. [...]
[...] Interaction entre la nature humaine et la ville Park analyse les interactions entre la nature humaine et la ville ou le milieu urbain en établissant une comparaison entre l'homme urbain et l'homme rural L'homme rural La notion de l'homme rural se rapporte à l'individu vivant dans une famille, une tribu, un clan dans le milieu rural. Cet individu présente des caractères innés héréditaires. Il a une vie proche de ceux des animaux d'espèce inférieure. Dans ce milieu de vie, il est soumis à un ordre naturel ancien, sacré et absolu dicté par les coutumes et traditions. [...]
[...] Considérer la campagne comme le lieu de l'homme naturel obéissant aux instincts et au déterminisme de la nature, au conformisme de la tribu et de la famille, est une idée contestable que l'examen des faits peut infirmer. En effet, les solidarités qu'on peut observer dans un village ne sont pas si mécaniques qu'elles en ont l'air. Elles obéissent aussi à des stratégies qu'on peut qualifier de rationnelles où le sujet calcule les gains et les pertes avant d'effectuer un choix. [...]
[...] Elle est appelée aire naturelle parce qu'elle a une histoire naturelle. Chaque aire naturelle remplit une fonction spécifique dans l'espace urbain. L'existence des aires naturelles donne des indications sur ce qu'est la ville . La ville est étudiée en fonction de ces spécificités. Dès lors, la ville est considérée comme un organisme constitué d'une constellation d'aires naturelles ayant chacune ses caractéristiques, et remplissant une fonction spécifique dans l'économie globale de la ville. Ces aires naturelles sont constituées de groupes sociaux particuliers. [...]
[...] Il y a une influence du centre sur la périphérie. L'organisation spatiale est caractérisée par la culture urbaine. Autant il existe une différence entre les différentes aires naturelles dans la ville métropole, autant les banlieues sont différentes les unes des autres en fonction de leurs interactions avec la métropole. En effet, la métropole exerce un mécanisme de tri, de filtrage, une sélection des individus aptes à vivre dans un secteur particulier et un milieu particulier. Plus la ville est grande, plus ses banlieues sont nombreuses et spécifiées. [...]
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