Ce commentaire de texte complet et entièrement rédigé porte sur l'œuvre "Structure et fonction" de Alfred Radcliffe-Brown.
Première partie : L'anthropologie sociale : une articulation entre les disciplines.
Deuxième partie : De l'articulation disciplinaire à l'articulation sociale.
Troisième partie : Temporalités et positions.
[...] 294) alors que l'analyse théorique découvre la forme structure qui en découle. On comprend bien que, plusieurs décennies plus tard, des auteurs comme C. Lévi-Strauss ou P. Bourdieu s'inspireront des théories de Radcliffe-Brown pour étudier les logiques invisibles des structures sociales Conclusion Les extraits présentés ici permettent de comprendre l'arsenal théorique élaboré par l'anthropologue britannique dans son opposition avec le courant diffusionniste. Avec les notions de structure, de fonction et de processus, il dresse un cadre d'analyse des sociétés primitives mais celles considérées comme modernes. [...]
[...] 290) fait l'objet d'une justification intellectuelle. Les métaphores avec les sciences naturelles - et spécifiquement la biologie - illustrent bien la pensée organiciste de son auteur. En reprenant les théories durkheimiennes, l'anthropologue pense les sociétés comme un objet donc l'étude objective est possible et donc on peut tirer des lois générales. L'opposition entre la recherche idiographique et la recherche nomothétique nourrit sa réflexion car « la sociologie comparative [ . ] est conçue dans cet ouvrage comme une science théorique [ . [...]
[...] ] de la structure sociale » (p. 292). Le rapport à la temporalité implique de comprendre la reproduction des schémas au sein des filiations. La norme réside en la permanence des liens sociaux et des « groupes sociaux permanents » (p. 293). Sans développer ces lignes, on peut y déceler l'idée de reproduction sociale qu'elle voit institutionnalisée - comme dans le système des castes indiens - ou bien invisible - comme le montrent les travaux de P. Bourdieu sur le système scolaire français. [...]
[...] Il s'agit de comprendre la manière le temps et l'individualité ont un rôle dans l'analyse des sociétés humaines. Dans un premier temps, la question de la temporalité nécessite une explication. Selon l'anthropologue, si l'objet même de la discipline réside dans l'analyse des sociétés, le travail empirique le met en face d'individus, de pratiques sociales etc., à partir desquels il peut « voir » la société. En étudiant le présent visible, le chercheur est en face des manifestations particulières de la structure sociale. Ainsi, « les phénomènes sociaux observés dans toute société humaine résultent [ . [...]
[...] 283) et nécessite donc des précautions méthodologiques. Il en découle, par ailleurs, que l'étude des sociétés humaines ne peut se baser sur une perspective statique. Au contraire, les sociétés se basent sur une permanence structurelle qui donne un sens aux activités sociales dans lesquelles des processus de rupture ont souvent lieu. La dysnomie entendue comme dérèglement renverse les hiérarchies au niveau de la société elle-même - à la différence de l'anomie durkheimienne qui se situe à l'échelle de l'individu - comme c'est le cas lors d'invasions, de colonisation ou tout « modification rapide de la vie sociale au contact de la civilisation blanche » (p. [...]
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