Comme le souligne l'auteur dans le document, il existe plusieurs définitions à la bourgeoisie. En effet, un bourgeois est tout d'abord défini selon un critère géographique. Le bourgeois, c'est celui qui réside en ville, ce qui d'ailleurs est lié à son étymologie. La première partie du mot « Bourgeois » se constitue du mot « bourg » issu de « burgus » en allemand qui signifie « ville sous rempart ». « Bourgeoisie » correspond également au latin burgensia, qui au sens juridique signifie citoyen ayant le droit de la cité.
C'est d'ailleurs ces racines anciennes qui peuvent expliquer un certain mélange des mots et des sens chez les villageois qui ne font pas toujours la différence entre le terme de « ville » et celui de « village » (une perte dans le temps et dans le sens des mots).
[...] En cela ils sont eux aussi assimilables au bourgeois. Dans cette société, il est relativement difficile de passer d'une classe sociale à une autre, mais cela reste possible dans le cas d'un service rendu à l'état par exemple. Ce qui est également là encore à l'image de cette société moderne du XVIIème siècle. La fiscalité athénienne se base un peu comme celle de l'époque moderne. En effet, des systèmes de droits de douanes, de taxes existaient déjà. Le trésor de l'état d'Athènes empruntait de l'argent aux riches athéniens. [...]
[...] Solon est un législateur grec à l'origine de la réforme censitaire de répartitions, une hiérarchie en fonction des revenus fonciers. C'est à partir de cette hiérarchie que les magistrats de la cité sont choisis. Les métèques sont considérés comme hommes libres et sont protégés par la loi, ce sont souvent des professions liées au commerce, médecins, artisans, banquiers bien intégrés dans la cité. Ils ont une importance non négligeable, avec parfois de l'influence dans la cité, malgré le fait de ne pas être citoyen. [...]
[...] Et la nouvelle, issue de la bourgeoisie anoblie. Il y'a tout comme pour la bourgeoisie différent niveau de noblesse. Entre la noblesse et la bourgeoisie, les frontières sont floues malgré des différences. Par sa naissance, un bourgeois appartenait au tiers état, mais par son train de vie, voire sa fortune, il se rapprochait de la noblesse (un grand nombre de familles appartenant à la noblesse de robe étaient d'ailleurs issues de la bourgeoisie, car elles avaient les moyens d'acheter une charge anoblissante). [...]
[...] En effet, faute de descendance masculine, on assiste progressivement à une sorte d'extinction progressive de la noblesse originelle, car il faut un garçon pour perpétuer la noblesse, à l'image de la primogéniture mal des rois de France. De plus, la guerre provoque une extinction des vieilles noblesses. Au XVIIème siècle, c'est un record de renouvèlement des nobles dû certainement en partie à une explosion. II- La hiérarchie repose sur la profession et sur le rôle rempli dans la société L'appui d'une société antique parfaitement organisée Cette société s'appuie donc sur une société antique. En effet, les références du texte comme Plutarque ou même Aristote ligne 16 et 32 témoignent de cette appui. [...]
[...] Elle est un domaine privilégié, notamment pour la bourgeoisie qui bénéficie par exemptions d'impôts indirects. Le menu peuple se retrouve exclu des honneurs de la cité et des voix aux assemblées à la différence des bourgeois. Une ville sans privilèges ni officiers, c'est un espace sans bourgeois. Les privilèges urbains de la bourgeoisie sont de plusieurs ordres. En effet, il y'a des privilèges sociaux comme le simple fait de pouvoir résider dans la cité et d'être propriétaire d'une habitation au sein de son enceinte. [...]
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