En France, depuis la Vème République érigée sous De Gaulle, le pouvoir est gérontocratique et conservateur afin de redonner sa place économique et son poids dans les relations internationales à notre pays. De Gaulle s'était appuyé sur un charisme important et des idées unificatrices afin de mener le pays d'une manière presque autoritaire, mais efficace. Cependant, l'évolution de la société dans son ensemble a mis à mal le gaullisme dont les successeurs (Pompidou et Chirac) n'ont pas su assurer la succession, orientant le pouvoir vers un modèle de gouvernement classique, conservateur et technocrate, l'éloignant des réalités nationales, du fait de dissidences internes, d'un oubli des valeurs fondatrices ainsi que de la mondialisation qui a sapé bon nombre de fondements (...)
[...] PARK souligne une montée de l'individualisme dans les milieux urbains à cause de l'isolement des individus, de l'anonymat et de la fin des relations entre groupes primaires (voisinage, famille, groupe de pairs Pour conclure, nous pouvons dire que, du fait d'un gouvernement dont les pratiques n'ont, au fond, que peu changé depuis l'avènement de la Vème République dans les années 1950 et qui a mis en place un système gérontocratique et conservateur, la société peut devenir conflictuelle. En effet, les conflits d'intérêt entre générations, notamment en ce qui concerne le système des retraites mais aussi tout ce qui touche à des divergences de point de vue. De là d'écoule parfois certaines situations difficiles à vivre pour les individus, telles que l'étiquetage, l'exclusion, etc. [...]
[...] Elle peut aussi déboucher sur certains handicaps sociaux, tels que la discrimination, l'exclusion, le repli sur soi, l'individualisme En effet, l'économiste J. RIFFKIN et la sociologue D. SCHNAPPER ont observé la fin de la famille et du travail comme agent de socialisation (même si leur rôle reste toutefois prépondérant). De plus, l'opposition entre génération peut mener à un étiquetage des individus (H. BECKER), c'est-à-dire le fait de discriminer un individu du fait de son apparence, de son appartenance à une communauté, de certaines de ses caractéristiques et ainsi de déboucher sur son exclusion de la société (S. [...]
[...] Mais que se passe t-il lorsque les jeunes générations se rendent compte de cette situation ? C'est pourquoi le contrat social passé entre les individus pourrait être remis en cause du fait que l'intérêt général d'une génération passe avant celui d'une autre. Effectivement, énoncé par ROUSSEAU au 18ème siècle il prône la défense de l'égalité et de la liberté des individus grâce à la fusion des intérêts particuliers en un intérêt général qui transcende la nation et lui permet de survivre. [...]
[...] Bernard SPITZ, Le Papy-Krach Ce document est un extrait de l'ouvrage de Bernard SPITZ, Le Papy- Krach paru en 2006. L'auteur nous y expose son point de vue quant au modèle social français. Pour SPITZ, notre modèle social, et notamment le problème des retraites, serait dans une impasse du fait du refus de la population d'appliquer certaine réformes qui permettraient pourtant de débloquer la situation. Ce refus serait l'expression d'une forme de révolte face à un système gouvernemental beaucoup trop conservateur. [...]
[...] De cette manière, cette manière de gouverner aboutir sur des conflits intergénérationnels, tels que le papy-krach ou encore le Contrat Première Embauche. Ainsi le fait que les élites qui nous dirigent suivent un modèle établi depuis la fin des années 50 et qui a peu évolué depuis, les entraîne à prendre des décisions trop éloignés de la réalité ou du mois, de la réalité qui touche la plus grande partie de la population au jour le jour. Par exemple, les réformes afin de limiter l'impact du papy-krach (moins d'un actif cotisant pour un retraité) aurait but de sacrifier une génération afin de tester ces réformes. [...]
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