Anthropologie, Sorcellerie et modernité, politique africaine, Peter Geschiere, civilisation africaine, tradition, imaginaire collectif, réalité, procédé académique
L'article étudié, "Sorcellerie et Modernité : Retour sur une étrange complicité", est un article de revue scientifique, datant de 2000, édité par la maison d'édition Karthala, publié dans la revue "Politique Africaine". Cette revue, relatant la politique en Afrique, mélange recherche sur le terrain, et analyse du fonctionnement des sociétés africaines et de sa relation avec le monde. L'article quant à lui s'intègre dans l'analyse de la revue par son questionnement sur la place de la sorcellerie face à la modernité, comment elle réussit à s'adapter dans ces sociétés africaines. On y voit Geschiere, se poser comme problématique : comment la sorcellerie fait-elle face au bouleversement qu'apporte la modernité et comment fonctionne-t-elle avec celle-ci ?
[...] Cette rumeur est une façon d'expliquer les changements dans l'économie avant réservée au “chef de famille ou grand négociant”, elle est maintenant accessible à tous. Cette sorcellerie reprend les bases de l'économie, le fait de vendre pour s'enrichir, mais elle est liée à une peur de perte de contrôle, la personne changée en “zombie”, ne contrôle pas sa transformation, ce qui renvoie à la variation du marché qui n'est pas non plus contrôlable. De ce fait, cette rumeur explique l'économie, nouvelle modernité arrivant dans les pays émergents en Afrique. [...]
[...] 17-32. -PRITCHARD Evans, Sorcellerie, oracles et magie chez les Azandé, Paris, Gallimard, 1937. [...]
[...] On y voit Geschiere, se poser comme problématique : comment la sorcellerie fait-elle face au bouleversement qu'apporte la modernité et comment fonctionne-t-elle avec celle-ci ? Approche moderne de la sorcellerie Dans son approche, l'auteur a réparti l'article en deux parties, pour montrer sa pensée. La première partie revient sur le retour de la sorcellerie dans une approche moderne, pour lui le terme de modernité étant “fluide” il correspond à l'idée qu'il a d'une sorcellerie moderne. Il sait que son approche est différente d'autres anthropologues qui eux voient le rapport sorcellerie et modernité beaucoup plus contraignante. [...]
[...] En effet, le lieu universitaire doit comprendre le lien entre la sorcellerie et la modernité, comment elle impacte et agit sur la population en Afrique. Pour le monde universitaire, le fait que la population voit la sorcellerie partout dans les lieux dits modernes, mais aussi dans la modernisation de la société, s'explique par le fait que selon l'université, la population a besoin de mettre sa compréhension des choses dans les changements arrivants. C'est une manière de “retraditionaliser la société”, selon eux la société va évoluer, mais en gardant une approche traditionnelle des choses, donc en apportant la sorcellerie à sa modernité. [...]
[...] Dans cette analyse on a pu aussi apercevoir que la sorcellerie s'adapte aux changements adoptés par la modernité pour perdurer. La sorcellerie n'est pas que là pour expliquer le mauvais, mais peut être aussi utile pour faire le bien comme pour soigner comme lors de la pratique du “ngua” soit “sorcery” chez la population des Azande trouver par l'anthropologue africaniste Evans Pritchard lors de ses enquêtes de terrains. Bibliographie -GESCHIERE Peter, “Sorcellerie et modernité : retour sur une étrange complicité”, Politique Africaine, Numéro p. [...]
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