sociologie, genre, masculin, féminin, Françoise, Héritier
Françoise Héritier est une anthropologue et elle est professeur aux collège de France. Elle a succédé à Lévi-Strauss. Elle a écrit « Masculin Féminin » et « Masculin Féminin 2 ». Elle considère que c'est l'observation visuelle de la différence des sexes qui est au fondement de toute pensée. Elle pose la différence des sexes comme un « butoir ultime ». C'est en observant les différences anatomiques que l'on a reçu les concepts d'identique et de différent. Le corps humain est ce qu'il y a de plus proche pour un être humain. Les premiers êtres humains on été confrontés immédiatement à la différence des corps. Etre identique ou différent crée des systèmes d'opposition. Elle pose la différence des sexes comme plus radicale que d'autres oppositions comme le jour et la nuit. La différence observée dans la nature est moins importante que la différence des corps humaine, ce qui va créer : des grilles d'opposition, des grilles de classement, un dualisme. La différence des sexes est à la base de systèmes de valeur symbolique. Elle dit qu'elle est matérialiste car pour elle, la matière du corps c'est quelque chose sur lequel se construit le symbolique.
[...] Il existe 3 invariants chez Lévi-Strauss : - La prohibition de l'inceste. - La forme reconnue d'union sexuelle et l'obligation exogamique. - La division sexuelle du travail. F. Héritier dit que pour expliquer ces 3 invariants, il en existe un 4éme. Elle n'emploi pas le thème de domination masculine mais elle emploie le terme de valence qui signifie différence de valeur. Il y a toujours des différences de valeur entre les sexes. Cette différence là n'a pas été interprétée comme égale mais toujours en terme hiérarchique. [...]
[...] Constat : l'allaitement institue les femmes au sein du foyer. Ce rôle nourricier construit l'immobilisation des femmes. La femme nourrit, cela induit une division sexuelle du travail et cela va encourager des domaines réservés. L'enfantement lui-même ne dure que 9 mois. En revanche, l'allaitement dure et peut durer jusqu'à 3/4 ans. Ce n'est pas un hasard si on trouve la mise au travail des femmes avec la mise en nourrice. Au XVIIe siècle : que des bourgeoises nobles. Au XIX siècle : cela se massifie. [...]
[...] L'appropriation passe par le mariage et par l'échange des femmes. De cette appropriation va naitre une hiérarchie et un confinement des femmes à la sphère reproductive. Pour F. Héritier, la reproduction doit être contrôlée. L'en grossement des femmes fait parti du contrôle de la hiérarchie. La deuxième différence est que la femme peut perdre du sang sans pouvoir le contrôler alors que les hommes perdent le sang volontairement. Les hommes perdent également de la substance spermatique mais cela est volontaire. [...]
[...] La société la plus proche du matriarcat est celle des iroquois. Ce sont les femmes qui distribuent la nourriture, elles ont le droit de véto en cas de guerre, elles contrôlent l'activité économique. Cependant, quand les Iroquois se rencontrent entre tribus, pour la politique, les femmes sont représentées par un homme. Le matriarcat est fondé sur le mythe et le mythe le plus connu est celui des Barruya. Dans le mythe Baruya, les femmes dominent le monde, elles ont inventé l'arc, les flutes et les hommes leur ont volé ces 2 objets et depuis il n'y a que eux qui savent s'en servir. [...]
[...] La femme ne tire rien, aucun prestige comparé à l'homme. Il y a une ligne de partage entre donner la vie (allaitement), et faire couler le sang pour nourrir la tribu (du côté masculin). Est-ce que l'émancipation des femmes est possible Françoise héritier s'interroge sur la contraception comme évènement majeur et troublant. (Chez les femmes et contrôlé par elles). Les femmes sont maintenant décisionnaires d'une non fécondité, elles le décident. La contraception permet de rendre la fécondité comme un phénomène maitrisable sur les femmes elles-mêmes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture