Mutations des sociétés, individu, sport, encadrement idéologique des populations, Sociologie politique du sport, Jean-Marie Brohm
Jean-Marie Brohm est un sociologue, anthropologue et philosophe français, il enseigne à l'Université de Montpellier III.
Membre de l'Institut d'esthétique des arts et technologies et fondateur de la revue Quel corps?, il dirige aujourd'hui la revue Prétrentaine.
Ancien professeur d'éducation physique, il a publié de nombreux ouvrages sur les rapports entre sport et politique tels que Sociologie politique du sport, 1976 ; Le mythe olympique, 1981 ou La tyrannie sportive. Théorie critique d'un opium du peuple, 2006.
Selon lui, le sport c'est aussi un moyen utilisé par le gouvernement, un moyen de pression et une manière d'encadrement idéologique des populations, et ceci dans tous les pays du monde, dans les pays totalitaires comme dans les pays dits démocratiques.
[...] La sociologie a pour encadrement ce qu'il désigne comme "carcan disciplinaire". Il met en evidence un rapport entre la sociologie et la politique. Il refuse comme, la "neutralité axiologique" qui ferai du sociologue un individu neutre et sans prise de position. De plus, il explique que les actions des individus ne peuvent être étudiées qu'en prenant en compte "l'entité", au niveau sociétal. Les action ne peuvent etre isolées. Pour illustrer cela, il explique par exemple que pour comprendre les "modes de production subordonées" il faut deja analyser les "modes de production globale" et le néo-libéralisme. [...]
[...] En outre, pour Jean-Marie Brohm il convient de revoir la posture critique de la sociologie et de proposer une nouvelle posture critique qui serait premièremement de considérer 'une totalité concrète pour expliquer les réalités observées sur le terrain ; deuxièmement d‘accepter une neutralité axiologique fictive et ainsi l'autocritique et enfin de refuter le cloisonnement disciplinaire. La sociologie critique doit avoir recours aux critiques des autres disciplines des sciences humaines, sociales, juridiques . etc, si bien qu'elle étend son registre à trois dimensions épistémologiques (la sociologie institutionnelle, la sociologie contre-institutionnelle et la sociologie anti-institutionnelle). [...]
[...] Raymond Boudon et François Bourricaud, sociologues préconisent alors l'émergence d'une sociologie critique des théories sociologiques Pour Jean-Marie Brohm, une telle sociologie qu'il qualifie de dépolitisée irait à l'encontre d'une véritable sociologie critique questionnant les cadres structurants de l'action sociale et s'inscrirait dans un "consensus social-libéral" en se détournant d'une vision en termes de classe et de contraintes vers une vision en terme d'acteur rationnel, point de départ de la construction du social. Cette nouvelle sociologie apparait dans un contexte de "pensée unique" qui a naturalisé la logique capitaliste. [...]
[...] Sociologie Critique de Jean Marie BROHM Jean-Marie Brohm est un sociologue, anthropologue et philosophe français, il enseigne à l'Université de Montpellier III. Membre de l'Institut d'esthétique des arts et technologies et fondateur de la revue Quel corps?, il dirige aujourd'hui la revue Prétrentaine. Ancien professeur d'éducation physique, il a publié de nombreux ouvrages sur les rapports entre sport et politique tels que Sociologie politique du sport ; Le mythe olympique ou La tyrannie sportive. Théorie critique d'un opium du peuple Selon lui, le sport c'est aussi un moyen utilisé par le gouvernement, un moyen de pression"et une manière d'encadrement idéologique des populations, et ceci dans tous les pays du monde, dans les pays totalitaires comme dans les pays dits démocratiques. [...]
[...] Les sciences sont complémentaires entre elles, comme l'Histoire qui est en relation avec toutes les disciplines; de ce fait, je rejoins l'avis de Brohm En ce qui concerne sa scintificité, elle sera toujours corrélée à d'autres sciences.Prenons l'exemple de la sociologie quantitative, très utilisée comme outil par les instituts de sondage, et qui est étroitement lié à l'économie et aux statistiques mais également à l'ethnologie et à l'histoire. Enoncé que le tout donne sens aux petits éléments et non l'inverse est assez critiquable car cela va dans les deux sens selon certains cas particuliers. Comme le préconise Jean Marie Brohm, il faudrait analyser et critiquer sociologiquement les structures qui agissent sur les individu intrinsèquement. [...]
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