Pierre Clastres, anthropologue et ethnologue français, s'engage à suivre et à étudier de près le fonctionnement des différentes tribus indiennes en Amérique du Sud. Au même temps, il dépense une grande partie de sa vie en Amérique du Sud où il est séjourne avec différentes tribus indiennes.
[...] La société primitive exerce un pouvoir absolu et complet sur tout ce qui la compose Un deuxième exemple des marques de la non apparition d'un Etat autoritaire est le prophète des tribus. Quelle est la condition nécessaire au fonctionnement politique et social des sociétés indiennes ? C'est simplement une faible démographie. Quand les grandes tribus commencèrent à se former, et que la population augmentait son nombre d'habitants, les chefs eurent de plus en plus d'autorité. Les prophètes, par la voie religieuse, incitèrent les populations des grandes masses à migrer, à abandonner la terre du mal. [...]
[...] A l'écart du reste de la population, pour la grande majorité des tribus indiennes en Amérique du Sud, les chefs indiens guident leur tribu et sont chargés du maintien de la paix à l'intérieur des communautés. Pourtant, ils ne disposent d'aucune autorité ou d'aucun pouvoir de coercition. S'ils sont désignés comme chefs, c'est grâce à leur prestige et à l'éloquence de la parole ; dans de mots plus simples, c'est à cause de leur« compétence technique qu'ils sont choisis comme chefs. En effet c'est la société qui fait usage de la chefferie. [...]
[...] Résumé argumentaire : la société contre l'état Pierre Clastres, anthropologue et ethnologue français, s'engage à suivre et à étudier de près le fonctionnement des différentes tribus indiennes en Amérique du Sud. Au même temps, il dépense une grande partie de sa vie en Amérique du Sud où il est séjourne avec différentes tribus indiennes. Dans son ouvrage la société contre l'État publié en 1974, Clastres explique ce que l'on connait sous le nom de sociétés primitives Dans le dernier chapitre du livre, nommé de la même façon la société contre l'État ; Clastres critique l'ethnocentrisme et l'évolutionnisme des ethnologues occidentaux, qui prennent ces sociétés comme les embryons retardataires des civilisations modernes. [...]
[...] Selon l'auteur, la vie économique des Indiens n'est autonome, mais complètement dépendante de la vie sociale. La société primitive est une société par essence égalitaire, les hommes sont maîtres de leurs activités économiques et ils conservent un rapport direct entre le travail et le produit. Jamais la règle égalitaire d'échange, qui constitue, selon Clastres, le Code civil de la société pourrait être renversé. Quand la révolution néolithique arrive, les conditions d'existence matérielles changent complètement, mais l'organisation sociale demeure, la même. [...]
[...] Tout cela, bien entendu, était des négatives à l'arrivée du pouvoir, mais qui se déroulaient dans un processus inconscient, et qui marchait parfaitement. Nous avons remarqué que l'économie des sociétés primitives est une économie où chacun travaille pour la communauté et le travail ne devient pas aliéné. Ceci rend les tribus des sociétés égalitaires, ce qui empêche n'importe quelle source d'autorité qui pourrait bouleverser le bon déroulement de la société. Pierre Clastres nous peint l'image d'une société formée par une structure incorruptible. [...]
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