Je me présente, Léo, diplômé entre autre d'une Licence en Philosophie.
J'ai rédigé ce commentaire de texte dans le cadre du contrôle continu du module d'Anthropologie Psychanalytique de ma L3.
J'ai décidé de céder la propriété de mes meilleurs travaux à MyStudies.com pour en faciliter la juste diffusion.
Je suis une personne avec une éthique : les documents que je vous met ici à disposition, j'en atteste la qualité avec honnêteté.
Je me met avec bienveillance à votre place, place à laquelle j'étais il y a encore quelques années de cela.
Vous vous apprêtez à faire un investissement, et vous avez raison de le faire : le meilleur investissement qui soi est d'abord envers soi-même.
Bon courage !
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Comme tout bon commentaire de texte, je vais plus loin que simplement analyser l'extrait : je le replace aussi dans l'œuvre et les thèses freudiennes.
Les lignes sont numérotées pour faciliter le commentaire, comme l'exige la méthodologie.
Ci-dessous l'extrait de l'ouvrage de Freud que je décortique :
“Mais si le sentiment de culpabilité humain remonte à la mort du père originaire, c'était bel et
bien un cas de « remords », et ne faut-il pas qu'en ce temps-là, comme il est présupposé, conscience morale et sentiment de culpabilité aient existé avant l'acte ? D'où provient en ce cas le remords ? Assurément, ce cas doit élucider pour nous le mystère du sentiment de culpabilité, mettant fin à nos embarras. Et j'estime que c'est bien ce qu'il fait. Ce remords était le résultat de la toute première ambivalence de sentiment envers le père, les fils le haïssent mais ils l'aiment aussi ; une fois la haine satisfaite par l'agression, l'amour se fit jour dans le remords de l'acte, érigea le sur-moi par identification avec le père, lui donna la puissance du père comme par punition de l'acte d'agression perpétré contre lui, créa les restrictions qui devaient empêcher une répétition de l'acte. Et comme le penchant à l'agression envers le père se répéta dans les générations suivantes, le sentiment de
culpabilité persista aussi et se renforça de nouveau par chaque agression réprimée et transférée au sur-moi. Voilà donc, à mon avis, que nous appréhendons enfin deux choses en pleine clarté, la part de l'amour dans l'apparition de la conscience morale et l'inévitabilité fatale du sentiment de culpabilité.“
Sigmund Freud – Le malaise dans la culture – VII PP 75-76 Puf éditions
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