Regards, Les voies de l'autonomie - les jeunes face à la crise en Europe, Cécile Van de Velde, Les Cahiers Dynamiques, Les parcours de vie des jeunes comme des processus, María Eugenia Longo, indépendance, jeunes, vie des jeunes, jeune génération, jeunesse, institution scolaire, autonomie, institution familiale, cheminement des jeunes, trajectoire sociologique, analyse sociologique, critère sociologique
Le premier texte du corpus, intitulé « les parcours de vie des jeunes comme processus » a été écrit par Maria Eugenia Longo. Cette dernière est notamment spécialisée dans l'étude des normes sociales et de la notion de parcours de vie pour les plus jeunes. Elle travaille actuellement comme professeur à l'Institut National de la recherche scientifique à Québec. Son article traite, dans son ensemble, de la question du « parcours de vie » des jeunes et notamment des éléments qui constituent la définition sociologique d'un jeune.
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Le second texte, écrit par Cécile Van de Velde s'intitule « les voies de l'autonomie : les jeunes faces à la crise ». Son auteur est diplômé en sociologie de l'IEP de Paris et actuellement membre de l'EHESS. Elle est aujourd'hui professeur de sociologie à l'Université de Montréal et au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et les discriminations. L'article en question fait notamment état des difficiles conditions d'accès des plus jeunes générations à l'autonomie dans un contexte qui maintient une certaine injonction à l'autonomie.
[...] Conclusion A titre de conclusion, il est possible de noter que la question de la définition de la jeunesse reste un objet sociologique particulièrement complexe à évaluer à la fois du fait de la multiplicité de ses approches mais également de la difficulté de figer des « carrières » ou trajectoires aux variables si nombreuses et aux temporalités si peu définies. Sur ce point, il convient de noter que les auteurs s'accordent sur la nécessité d'adopter une approche prenant en compte la dimension à la fois itérative et empirique de l'accession à l'âge adulte et à une forme d'allongement de la période de transition en l'absence de l'existence d'une épreuve type en capacité de marquer une rupture. [...]
[...] La famille y est perçu comme une valeur refuge à la fois dans le sens parent-enfant mais également, à plus long terme, dans le sens enfant-parent. Ainsi, ces deux documents s'avèrent développer plusieurs thématiques en commun et notamment un rapport à la notion de temporalité et de parcours similaire. En effet, outre que l'objet d'étude est similaire (la jeunesse), il est intéressant de noter que les deux auteurs évoquent l'absence de rupture brutale dans la définition de la notion de jeunesse et ce, quel que soit l'environnement culturel envisagé. [...]
[...] Cette tendance est particulièrement dommageable dans les sciences sociales dans la mesure où elle tend à surpondérer des évènements qui semblent peu pertinent. Afin de limiter cette tendance, Maria Eugenia Longo privilégie l'étude des articulations entre les concepts avancés. Sur ce point et bien que les éléments méthodologiques avancés sur ce point soient moins fournis dans le second texte, il est possible de déceler cette même volonté de la part de Cécile Van de Velde dans son analyse des causalités et « ingrédients ». [...]
[...] L'itinéraire de la jeunesse va donc prendre des formes particulièrement variées en fonction de l'Etat dans lequel évolue cette jeunesse. Sur ce point, plusieurs exemples sont pris par le texte : La situation danoise où les trente premières années sont comprises comme un processus itératif de définition de soi par l'expérience et une forme de liberté de choix individualisée et dont le financement est assuré par le modèle étatique. Cette approche insiste notamment sur les qualités intrinsèques de l'individu et notamment sur sa capacité d'adaptation, d'initiative et d'engagement à l'égard du monde et ne comporte pas d'injonction précoce à l'autonomie ; La situation britannique où l'accession à l'indépendance se focalise dès le début de la vingtaine sur la nécessité de garantir sa propre subsistance. [...]
[...] Nous évaluerons ensuite les écarts et similitudes pouvant exister au sein des arguments existant entre ces textes. Ainsi, l'article de Maria Eugenia Longo étudie en détail la question du cheminement des jeunes mais également les variables qui peuvent exister au sein de cette multitude de parcours. Dans ce texte, l'auteur cherche ainsi à déterminer les critères sociologiques qui permettent de définir un individu comme « jeune ». Elle insiste particulièrement sur le caractère non linéaire des trajectoires sociologiques de ce groupe dans une période d'affaiblissement des facteurs traditionnels de socialisation que sont l'école et la famille. [...]
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