Le texte est un rapport présenté par M. Laurent Bérail en 2007 au Conseil Economique et Social. Dans ce rapport, l'auteur expose la réalité du travail étudiant et ses différentes spécificités. Conséquence directe de l'évolution de la société depuis les années 1980-1990, le travail étudiant est une réalité qui comporte aussi bien d'aspects négatifs comme des atouts et qui mérite un plus grand intérêt de la part des pouvoirs publics et une meilleure connaissance à la portée de l'ensemble des agents socio-économiques.
Quels sont les motifs pour qu'un étudiant exerce une activité rémunérée et quelles en sont les conséquences ? Pour répondre à cette problématique, dont l'enjeu politique, social et économique est essentiel, le commentaire adoptera une méthode linéaire qui consistera à suivre le plan explicite du texte.
[...] En deuxième lieu nous continuerons par l'analyse du texte afin de dégager quelles sont les motivations pour un étudiant pour exercer une activité rémunérée. Ainsi, on déterminera que l'étudiant puise ses motivations dans une motivation principalement mais non exclusivement financière Il en résulte de ce rapport que le travail salarié est toujours motivé par des raisons financières. Or, le souhait d'une indépendance financière s'explique notamment par une volonté de prolonger la durée des études et le souhait d'accéder à une autonomie. [...]
[...] Ces deux dernières réalités peuvent résulter préoccupantes pour une politique qui se veut soucieuse de l'avenir de ses étudiants. En effet, l'abandon des études est directement lié à la réalité du travail étudiant et aux motifs financiers défavorables pour la plupart des étudiants. De même abandonnent par lassitude mais on peut affirmer avec conviction que cette forme d'abandon est aussi liée aux motivations financières qui se suivent. De ce fait, un étudiant qui abandonne par lassitude voudra exercer une activité rémunérée suite à sa sortie du système pédagogique. [...]
[...] De lors, en absence d'orientation ou de projet personnel, l'étudiant sera moins motivé dans l'exercice de ses études et se consacrera à l'activité rémunérée en augmentant les chances d'abandon des études. Comment expliquer l'abandon des études et quelle est la particularité d'avoir exercé un travail pendant les études ? Dans ce rapport, l'auteur nous rapporte les travaux du Céreq dans lesquels il convient de commenter l'abandon des études lorsqu'il s'agit d'une cause financière. On remarque que la plupart des étudiants abandonnent leurs études après avoir atteint le niveau souhaité. Pour autant abandonnent parce qu'ils ont trouvé un emploi et 20% pour des raisons financières. [...]
[...] En effet, rien n'est certain mais il pourrait s'agir d'un phénomène qui entraine un autre, et porter solution à l'un de ces problèmes pourrait avoir une conséquence sur l'autre. A l'inverse, lorsque le travail est de qualité et inférieur à 15 heures, l'étudiant compte ce travail comme un atout. Ce dernier change sa conception du travail, sa motivation dans ses études et tant d'autres aspects positifs comme le développement des compétences professionnelles. Donc, le travail constitue un atout qui permet de contribuer à l'épanouissement personnel des étudiants. Or, ce travail ne doit pas dépasser un seuil de 15 heures selon les chercheurs. [...]
[...] On peut donc considérer que les entreprises accordent aussi une grande valeur au travail étudiant et une prise en compte plus accentuée que la prise en compte des institutions formatrices. Néanmoins le travail étant une contrainte pour l'étudiant mais aussi une obligation lorsqu'il désire une autonomie ou tout simplement pouvoir continuer ses études, on peut émettre l'hypothèse que les entreprises se sont tout simplement adaptées à ce nouveau phénomène pour mieux obtenir des avantages sur cette main d'ouvre plus souple mais aussi moins coûteuse. [...]
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