1952, Race et Histoire, Lévi-Strauss, Essais, Michel de Montaigne, Renaissance, siècle des lumières, découvertes scientifiques, explorateurs européens, anthropophagie, condamnation morale
Dans son livre Race et Histoire, écrit en 1952, Claude Lévi-Strauss analyse, décrypte l'anthropophagie, et à travers une analyse scientifique poussée, critique la condamnation morale qui en est faite. Il est possible de penser que cette analyse permet d'en mettre en lumière les qualités et défauts. Néanmoins, on peut aussi considérer que cette analyse scientifique permet de mieux mettre en valeur les raisons potentiellement valables de ces agissements.
[...] Race et Histoire, page 185 - Claude Lévi-Strauss (1952) - En quoi cette analyse scientifique de l'anthropophagie permet d'en critiquer la condamnation morale ? Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique que, pour se former, il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui ». La Renaissance et le Siècle des Lumières sont des époques marquées par de nombreuses découvertes scientifiques qui remettent en cause les représentations et la vision qui était présente au sujet de l'univers. [...]
[...] Ainsi, il se moque des Européens et utilise un dernier moyen afin de critiquer la condamnation morale. Enfin, l'analyse scientifique permet de montrer les ressemblances entre les pratiques européennes et celles des « sauvages », le tout afin de critiquer la condamnation morale qui en est faite. En effet, il explique premièrement, dans les lignes 3 à que les carences de nourriture animale peuvent forcer des personnes à consommer de la chair humaine en donnant l'exemple des camps d'extermination : «[ . [...]
[...] En quoi cette analyse scientifique de l'anthropophagie permet d'en critiquer la condamnation morale ? Dans un premier temps, nous verrons que l'analyse scientifique démontre qu'en fonction des circonstances, l'anthropophagie est inévitable et en critique donc la condamnation morale. Puis, nous étudierons que les croyances vont également influencer la vision sur l'anthropophagie ce que critique l'analyse scientifique. Enfin, l'analyse scientifique critique la condamnation morale en montrant les ressemblances entre les pratiques européennes et celles des « sauvages ». Premièrement, l'analyse scientifique de l'anthropophagie montre qu'il existe des circonstances dans lesquelles la pratique de l'anthropophagie est conduite par des nécessités et obligations. [...]
[...] Par-là, il critique la condamnation morale qui est faite de l'anthropophagie puisque les Européens font la même chose. En conclusion, l'analyse scientifique de l'anthropophagie permet d'attribuer des raisons valables aux pratiques réalisés par lesdits « sauvages ». De plus, elle montre la ressemblance avec les pratiques européennes, pour mieux critiquer les condamnations morales qui ne portent pas sur les faits, mais sur la vision que les Européens ont des populations qu'ils ont rencontrés. Ainsi, cela montre la difficulté à accepter l'autre et les questions que les Européens se sont posées après avoir rencontré ceux-ci. [...]
[...] Mais, par la suite, l'analyse scientifique faite donne une nouvelle raison permettant d'expliquer la pratique anthropophagique. Deuxièmement, l'analyse scientifique donne une nouvelle raison justifiant la pratique anthropophagique et permettant également de critiquer la morale qui en est faite. En effet, elle explique que les croyances de l'époque, qui étaient différentes en fonction des sociétés, vont avoir une influence sur la vision que les populations ont de la pratique. La pratique de l'anthropophagie pouvait donc avoir également des raisons de croyances, à savoir des raisons mystiques, religieuses, ou encore mystiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture