L'Âme primitive, Lucien Lévy-Bruhl, homme primitif, groupe d'appartenance, individu, mentalité primitive, darwinisme, Malinowski, Durkheim, historicisme, développement de l'individu, connaissance
Lévy-Bruhl ne va pas sur le terrain contrairement à Frazer : étude de seconde main. Il se base sur des sources déjà existantes, contrairement à l'homme occidental qui va sur place. Le but est de comprendre leur vie, leur âme et leur individualité. Il a étudié leurs moeurs et leurs institutions. Il veut comprendre le rapport de l'homme primitif avec lui-même et avec son groupe d'appartenance.
[...] Lucien dit que l'homme primitif sait aussi raisonner, observer, placer les objets, ils font des expériences et des essais scientifiques avec les plantes et les animaux. p.285 : « Même dans les sociétés que nous plaçons très bas, il sait distinguer les races et les variétés des plantes qu'il l'intéresse. » Selon Lévy-Bruhl, l'homme moderne n'est pas plus rationnel que l'homme primitif et que tous deux ont des préjugés dictés par leurs traditions. La seule différence est que l'homme moderne a acquis au cours des siècles une culture qui est scientifique. [...]
[...] Le but : comprendre leur vie, leur âme et leur individualité. Il a étudié leurs mœurs et leurs institutions. Il veut comprendre le rapport de l'homme primitif avec lui-même et avec son groupe d'appartenance. Le courant dominant de l'époque = l'évolutionnisme (ou darwinisme social). Stades de développement : chaque société avance, part d'un point A pour arriver à un point B : de l'homme primitif à l'homme occidental, civilisé. Il y a 3 stades (Tyler) : stades de développement intellectuel + chaque société n'avance pas à la même vitesse. [...]
[...] Pour eux, il s'agit de trouver l'explication dans la société elle-même. « Chaque coutume, chaque objet matériel, chaque idée et chaque croyance remplit une fonction vitale, représente une partie indispensable d'une totalité organique. » Toutes les pratiques ont une fonction dans la société. L'analyse de Lucien sur l'homme primitif s'inscrit dans l'historicisme : doctrine qui affirme que les connaissances, les courants de pensée où les valeurs d'une société sont liées à une situation historique contextuelle. Ses travaux s'inscrivent dans la vision ethnocentrique : surestimer le groupe racial, géographique ou national auquel on appartient aboutissant à des préjugés en ce qui concerne les autres peuples. [...]
[...] Les cheveux, les poils, les ongles, les larmes, les urines et les sueurs sont l'individu lui-même au même titre que ses pieds, son cœur ou ses mains pour l'homme primitif. Lucien les appelle comme les « appartenances » et dit que nos cheveux, nos poils sont à nous mais ce n'est PAS NOUS. Les appartenances sont l'extension de sa personnalité. Pour eux, le même individu se trouve au même moment à 2 endroits différents. Comme les appartenances était tout de l'homme, l'homme primitif ne voulait pas laisser ses appartenances tomber entre les mains d'un inconnu parce qu'il pourrait les utiliser pour des actes magiques et lui faire du mal. [...]
[...] (Comprendre la complexité dans la logique de l'homme primitif). Malinowski dit qu'il fait une séparation trop radicale entre les cultures primitives et la nôtre, et il dit qu'il ignore notre présence dans les sociétés modernes des types de croyances mystiques dont irrationnelles. Il disait que Lévy-Bruhl ne voit pas les compétences techniques des primitifs. En 1949 : après le décès de Lucien : on découvre dans ses carnets de recherche qu'il regrette d'avoir utilisé le terme « primitif » parce qu'il renvoie à des préjugés raciaux. [...]
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