E. Durkheim, M. Mauss, M. Halbwachs, N. Elias, P. Bourdieu, H. Becker, M. Crozier, M. Granovetter, sociologie, écrivain sociologues, sociologue
Il passe énormément de temps sur les définitions, car elles permettent de rompre avec le sens commun et le langage courant, pour éviter les prénotions. Il montre le sens qu'il va vouloir donner à l'éducation et va commencer par une critique de la définition de S. Mill de l'éducation. Puis il va critiquer E. Kant avec d'un côté la vision d'un idéal et d'une perfection et l'idée d'un développement harmonieux (incompatible avec les idées d'E. Durkheim quand il y a division du travail). Le but de l'éducation est la cohésion et la différenciation donc c'est incompatible avec les idées d'E. Kant.
[...] Le but de l'éducation est de créer un surêtre social par-dessus l'être de nature. Il considère que ça va d'une génération à une autre. Si l'homme tenait sa connaissance de la société il tomberait au rang d'animal. Mais il n'est pas réduit à ses seuls efforts personnels, il coopère avec ses semblables et les savoirs des générations précédentes ne sont pas perdus. Les transmissions se font par les livres, les monuments, et cette accumulation place l'homme au-dessus de l'animal, rendue possible par la société qui relie les individus entre eux. [...]
[...] La coordination est issue d'un jeu de pouvoir entre les acteurs qui vont mobiliser les ressources afin d'atteindre leur but. Les ressources sont utiles aux autres pour user de leur pouvoir. Le pouvoir est la capacité de faire faire à quelqu'un. Pour lui, la relation de pouvoir est une négociation. Aucun système d'organisation ne peut se constituer sans relations de pouvoir qui permettent de définir les objectifs et les moyens humains nécessaire nécessaire à cette réalisation. M. Granovetter – Le marché autrement Il étudie les relations entre les individus dans une logique qualitative et structure des liens entre individus. [...]
[...] La mémoire collective est une fonction sociale, elle produit de la solidarité entre les membres, elle conserve les souvenirs de parenté, ce qui a marqué les groupes. Cependant elle est différenciée selon les milieux sociaux. Dans les classes bourgeoises, la famille sera mise en avant. La mémoire collective existe à travers un groupe, c'est une relation entre ses membres, c'est un souvenirs vécu commun. La mémoire historique elle est abstraite, factuelle, impersonnelle. Elle est fonction sociale, elle permet l'intégration ou l'exclusion sociale. La mémoire individuelle n'a de réalité que tant qu'elle participe à la mémoire collective. Une mémoire purement individuelle est critiquable. [...]
[...] Elias, l'individu agit en fonction des attentes des autres individus et anticipe leurs actions. C'est l'avènement de l'État qui va entrainer des changements dans les mœurs. On observe une pacification de la société d'un côté avec une mise à distance des pulsions violentes de l'autre un mécanisme de distinction sociale entre bourgeois et noble à l'origine de l'apparition des normes de comportement. P. Bourdieu – Une classe objet Les agents sociaux sont en lutte pour imposer leur représentation sociale du monde la plus conforme à leurs intérêts, lutte très inégale en fonction des capitaux qu'ils ont en leur possession. [...]
[...] C'est donc les classes bourgeoises qui auront le plus de bons résultats scolaires. Pour R. Boudon, les familles populaires sous estimes les avantages du diplôme et pensent qu'on peut s'en sortir sans, que le diplôme va être très difficile à avoir donc autant aller à l'usine. Dans les familles bourgeoises, le coup du système éducatif est tout à fait justifié dans les attentes que l'on a du diplôme vu qu'il est très important, il est donc justifié de mettre du temps et de l'argent dans les études. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture