politiques, faveur, éducation, santé
La santé et l'éducation sont considérés comme prioritaires. Elles font parties des 8 objectifs du millénaire selon l'ONU. Esther DUFLO se penche ici sur l'ensemble des politiques publiques de développement mises en place. Selon elle, un échec discrédite l'ensemble des efforts fournis, c'est pourquoi la seule solution est de tester chacune des politiques et en comparer le prix et les effets. Elle étudie ici, les politiques en faveur de l'éducation puis de la santé.
[...] Selon lui, pour arriver à une croissance économique, des réformes sociales et des améliorations dans l'éducation et la santé publique doivent être menées avant des réformes économiques. Une autre théorie économique permet de justifier l'aide internationale pour le développement de l'éducation et de la santé. Il s'agit de la notion de Capital humain, inventée par Théodore SCHULTZ en 1961 et popularisée par Gary Becker. Le capital humain est formé de trois éléments : les compétences, les expériences et les savoirs. Ces trois caractéristiques déterminent une certaine aptitude de l'individu à travailler. [...]
[...] Dans ce cas, aucune politique de baisse des coûts ne pourra y remédier. Le rapport entre le coût des politiques précédentes rapporté à leur efficacité permet de montrer qu'aujourd'hui les plus répandues ne sont pas celles qui ont les rapports les plus favorables. Cela montre l'importance de l'évaluation des programmes. Pour mettre en place des politiques visant à améliorer la santé, Esther Duflo commence par étudier la situation en Inde, à Udaipur. Elle remarque que le nombre de visites chez les soigneurs traditionnels est très élevé et que malgré la présence de centres de secteurs même dans les régions les plus reculées, l'offre de santé est dominée par le secteur privé. [...]
[...] Elle étudie ici, les politiques en faveur de l'éducation puis de la santé. L'approche traditionnelle met en avant deux causes principales à la non-scolarisation : les parents et les coûts de scolarité. Un des moyens mis en place pour diminuer les coûts de scolarité est de subventionner l'école : gratuité pour les écoles primaires, parfois secondaires et diminution des coûts indirects avec par exemple en Inde l'instauration de cantines scolaires gratuites ou la distribution d'uniformes au Kenya. D'autres politiques ont eu pour but de payer les parents Tout d'abord, il y a eu au Mexique, la distribution d'allocations en fonction de l'inscription et de l'assiduité à l'école et le développement de bourses au mérite au Kenya. [...]
[...] Esther DUFLO utilise une approche novatrice, ses conclusions étant basées sur des expériences. Elles se déroulent de la façon suivante : une mesure est appliquée à une partie de la population par exemple un village et on compare les résultats obtenus avec ceux du village témoin. L'approche pragmatique de l'auteur permet ici de prouver la véracité ou non de toutes ces théories. Elles permettent de montrer d'une part que les moustiquaires ont bien été utilisées : qu'elles aient été payantes ou gratuites, environ 2/3 des familles utilisaient leurs moustiquaires. [...]
[...] Les résultats montrent que la deuxième politique a été beaucoup plus efficace que la première. D'une part parce qu'elle a impliqué les usagers dans le plan d'action et aussi parce que même lorsque les infirmières étaient présentes, la fréquentation des établissements restaient extrêmement faible. Agir sur la demande serait donc nécessaire avant la mise en place de toutes autres réformes. Il y a plusieurs déterminants de la demande : d'abord, les villageois ne sont pas sensibilisés à l'importance des soins préventifs : la demande est faible même lorsque le coût réduit. [...]
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