Pour une politique de civilisation, Edgar Morin, épanouissement humain, confort de l'individu, déshumanisation
Alors que nos sociétés d'aujourd'hui font le culte de l'héritage et de l'innovation industrielle, l'individu qui les constitue pendant ce temps, n'en ressent pas moins quelques répercussions néfastes à une échelle plus ou moins élevée au coeur de son essence même. Edgar Morin, sociologue et philosophe, souligne dans son ouvrage Pour une politique de civilisation, ces difficultés rencontrées perpétuellement au quotidien et propose entre autre une alternative, une « voie », pour les combattre à travers la politique.
[...] Le ressourcement est un autre impératif de la politique de civilisation. Il serait juste selon l'auteur, de renouer avec nos racines, retrouver son identité en tant que français, européen et terrien sans pour autant vivre en autarcie et ne pas s'ouvrir au reste du monde pour ne pas tomber dans l'anonymisation et la standardisation. La France devrait mettre l'accent sur le troisième mot de sa devise: « fraternité », se sensibiliser par rapport à la terre elle même d'un point de vue écologique et enfin partager avec le reste des peuples cette politique de civilisation qui régénèrerait la communication qui est constatée selon l'auteur comme étant agressive et fermée. [...]
[...] Nous sommes au coeur d'une crise qui n'ose s'affirmer qu'au sein de l'individu au lieu de celui de la société entière. Ce constat s'applique de plus à une échelle planétaire dans le sens où chaque civilisation connait l'industrialisation ou commence à la connaître et qui par conséquent rencontrera ces maux tôt ou tard . Il est pourtant difficile de le remarquer dans le sens où nos sociétés de plus en plus conditionnées, ont désormais plus de mal à formater des idées qui vont à l'encontre de ce que prône le reste du monde. [...]
[...] Les civils se doivent de participer à son enrichissement, l'Etat de mettre en oeuvre les apports proposés par chacun. A travers la politique de civilisation, il ne s'agit pas de recréer la politique mais seulement d'insérer en elle de nouvelles réformes afin de réanimer le coeur social trop vite essoufflé par l'atomisation et la techno-bureaucratisation de la société, il ne s'agit pas non plus d'éradiquer les nouvelles technologies mais de savoir en user pour notre bien-être et notre bien-vivre. Pour cela, il faudra révolutionner modes de vie, de pensée, de consommation et de production, bien plus faire attention à la qualité plutôt qu'à la quantité -qui depuis longtemps est perçue plus rentable que l'autre, point notamment réfuté par Edgar Morin- notamment face à l'émergence des catastrophes naturelles et différences sociales. [...]
[...] La politique ne doit pas seulement représenter un ensemble de mesures législatives pour régler un Etat mais doit contribuer au bien-être du citoyen qui la choisie. IN MEALEDEY 21000109 Problématique de l'Information-Communication: MORIN, Edgar. Pour une politique de civilisation, Arléa-poche p. [...]
[...] ) Bien qu'il soit félicité en toutes circonstances, le développement de plus en plus croissant de nos sociétés menace les vraies valeurs. L'homme est submergé par les machines, est déshumanisé. Dans ce sens, Morin reprend la thèse de Marx: dû à l'industrialisation, les valeurs communautaires sont anéanties faisant place à l'émergence de la machine. L'essor des nouvelles techniques amène l'homme à être peu à peu remplacé par des machines. Un réel fossé se creuse entre les relations de personnes à personne, les relations interpersonnelles deviennent inexistantes. [...]
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