Les postures corporelles jugées comme non-conformes à l'étique scolaire comporteraient des indices de « déviance scolaire ». Les recherches de ce texte portent alors sur la symbolique et l'interprétation que le cadre institutionnel fait des postures des élèves. En effet, il s'agit de voir comment des postures corporelles dites « non-conformes scolairement » font l'objet de représentations et de catégorisation par l'institution scolaire, qui les perçoivent alors comme des indices de déviance scolaire et plus encore, porteuses de problèmes extrascolaires (...)
[...] - quelles différences dans les représentations des élèves et des enseignants ? Objet de recherche : Cette recherche vise à comprendre de quelle façon enseignants et élèves passent d'une agressivité structurante et structurée orientée vers l'apprentissage à une agressivité destructrice et déstructurante faisant obstacle à l'apprentissage. Population : L'auteur a effectué leurs recherches auprès de 19 classes élémentaires de Seine-St-Denis afin d'avoir accès aux représentations des élèves et des enseignants. Leurs recherches vont alors s'appuyer sur 19 plans et emplois du temps des classes entretiens d'enseignants ainsi que 454 couples de dessins d'élèves. [...]
[...] Elle porte alors l'attention sur le fait que la violence et l'agressivité ne sont pas exactement la même chose. Leur différence porte essentiellement sur la notion de destruction. En effet, la violence est destructrice tandis que l'agressivité ne l'est pas nécessairement : certes les conduites sont parfois des violences, c'est-à- dire des actes destructeurs appliqués aux corps ou aux biens matériels. Mais elles constituent plus largement des agressions, c'est-à-dire des actes porteurs d'agressivité humaine mais pas nécessairement destructeurs pour les corps et les biens matériels L'agressivité est permanente au corps. [...]
[...] Bien que le premier article parle de comportements déviants il n'évoque pas cela en tant qu'agressivité. Lien avec expérience personnelle : Lors de ma deuxième année de licence en sociologie, dans le cadre du cours technique de recherche j'ai effectué, parmi un groupe de 4 élèves, une recherche sur l'insécurité en milieu scolaire. Nous avions pour cela eu recours à la lecture d'ouvrages scientifiques ainsi que des recherches de terrain dans 2 lycées. Nous avions donc remarqué, comme le deuxième article le signale ici, qu'il y a une différence à faire entre ce qui est dit notamment dans la presse et la réalité des choses. [...]
[...] En effet, tous deux nous montrent que les enseignants et les élèves n'ont pas les mêmes représentations du corps et de leur déviance. Pour les élèves les comportements jugés inadaptés sont perçues comme l'expression physique de comportements habituels et parfois inconscients, tandis que pour les enseignants ces comportements sont perçus comme un problème voire comme une provocation. Or les corps étant omniprésents, une certaine violence le sera également. Divergences : Ces deux articles, bien qu'ils parlent tous deux des corps, divergent quelque peu sur leur objet de recherche. [...]
[...] Méthodologie : Les analyses de ces auteurs s'appuient sur deux moyens de recherches principaux : - d'une part, des entretiens avec les familles au domicile de ceux-ci ou dans les dispositifs scolaires ou sociaux. Plus souvent ceux sont les parents qui sont interrogés, plus rarement les enfants. - D'autre part, l'observation des pratiques et comportements des élèves dans les établissements scolaires ou les lieux d'accueil de ceux-ci. Trois analyses ont alors été menées : - 1ère analyse : centrée sur les situations de désordre scolaire dans les collèges de quartiers populaires. [...]
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