La psychothérapie institutionnelle se développe à partir de la fin des années trente et vise la rénovation des hôpitaux psychiatriques. Dans ce cadre, certains s'intéressent à la sociométrie, au psychodrame, à l'analyse de groupe au sens large.
Cela leur permettait d'avoir des indications pour mener une analyse de l'intérieur des établissements. La dimension institutionnelle des activités collectives ayant un objectif thérapeutique a particulièrement retenu leur attention.
La psychosociologie est un second courant d'analyse institutionnelle, apparu dans les années soixante. Il introduit une dimension analytique.
[...] On compte ainsi trois formes de déviances : idéologique, organisationnelle et libidinale, définies par rapport à l'institution établie. Comme le précise Lapassade, Cette analyse était dans le droit fil du paradigme institutionnaliste classique description d'un ordre institué contraignant auquel s'oppose des mouvements instituants qui cherchent à renverser l'ordre établit pour promouvoir un nouvel ordre. Dans l'analyse institutionnelle, on contribue à faire apparaître l'ordre établi, l'analyse interactionniste permet de mettre en avant la déviance comme construction interactive localisée (en quelque sorte comme le produit d'un véritable travail microsocial d'institution. [...]
[...] Les travaux d'Henri Lefebvre ont également fortement influencé l'analyse institutionnelle. Dans somme et le reste'[2], il rappelle que la distinction ‘macro' ‘micro' est une distinction mathématique finalement adoptée par les physiciens, les géographes Pour lui, la micro sociologie reste dépendante et au service de la macro sociologie. Il suit en cela la pensée de Gurvitch. L'analyse institutionnelle aujourd'hui La description des activités quotidiennes au travers du prisme de l'idée d'accomplissements pratiques offre la possibilité de montrer comment s'effectue au quotidien un travail micro social d'institution. [...]
[...] Les microsociologies de Georges Lapassade : notes de lecture du chapitre 4 "l'analyse institutionnelle" Les sources de l'analyse institutionnelle La psychothérapie institutionnelle Elle se développe à partir de la fin des années trente et vise la rénovation des hôpitaux psychiatriques. Dans ce cadre, certains s'intéressent à la sociométrie, au psychodrame, à l'analyse de groupe au sens large. Cela leur permettait d'avoir des indications pour mener une analyse de l'intérieur des établissements. La dimension institutionnelle des activités collectives ayant un objectif thérapeutique a particulièrement retenu leur attention. La psychosociologie Il s'agit d'un second courant d'analyse institutionnelle, apparu dans les années soixante. Il introduit une dimension analytique. [...]
[...] L'autogestion pédagogique Il s'agit ici d'un groupe d'enseignants issus de l'École Moderne de Freinet qui s'est intéressé à l'analyse institutionnelle. Contribution théorique Certains concepts ont été empruntés à Félix Guattari : la transversalité, les groupes sujets, l'analysateur. D'autres viennent de Sartre puis de Cornelius Castoriadis. Dans la ‘Critique de la raison dialectique'[1], Sartre décrit une dialectique des groupes à l'aide d'exemples historiques. Il évoque également la psychosociologie des groupes de Moreno et de Lewin. Pour Sartre, le groupe est toujours en cours d'assemblage, il n'est jamais fini. [...]
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