Pour Moreno, la sociométrie est à la fois une technique permettant de quantifier les interactions sociales et une théorie de la société.
Moreno commence par une théorisation du psychodrame. Ses recherches le mènent à définir la microsociologie comme étant l'étude d'un groupe de taille restreinte, un établissement par exemple.
La partie ‘métrie' c'est-à-dire mesure, de sociométrie connaît pour Moreno trois inclinaisons : pure, elle ne s'occupe que de l'aspect quantitatif et ne tient compte d'aucun caractère qualitatif ; à l'autre extrême, seul le social dans son accomplissement quotidien est pris en compte ; la troisième inclinaison mélange ces deux aspects.
En ce qui concerne les techniques microsociologiques, Moreno a deux orientations : la mise en œuvre d'un dispositif spécifique d'observation, ou l'observation participante (l'observateur devient alors acteur).
[...] Les microsociologies, notes de lecture du chapitre 2 "Moreno, Lewin, Gurvitch" La sociométrie de Moreno Pour Moreno, la sociométrie est à la fois une technique permettant de quantifier les interactions sociales et une théorie de la société. Moreno commence par une théorisation du psychodrame. Ses recherches le mènent à définir la microsociologie comme étant l'étude d'un groupe de taille restreinte, un établissement par exemple. La partie ‘métrie' c'est-à-dire mesure, de socio métrie connaît pour Moreno trois inclinaisons : pure, elle ne s'occupe que de l'aspect quantitatif et ne tient compte d'aucun caractère qualitatif ; à l'autre extrême, seul le social dans son accomplissement quotidien est pris en compte ; la troisième inclinaison mélange ces deux aspects. [...]
[...] Pour Gurvitch : dans toute société et dans tout groupe particulier, à tout moment de leur existence, un drame aigu se joue entre les forces de conservations ou plus directement entre la révolution ‘permanente' et la contre-révolution non moins permanente . . Les formes de sociabilité Gurvitch oppose sociabilité par fusion partielle dans les Nous' et ‘sociabilité par opposition partielle entre Moi, Toi et Lui'. Pour lui, la microsociologie est l'étude des interactions consécutives du social à un certain niveau. [...]
[...] La micro sociologie est donc dépendante de la sociologie, elle n'a pas d'autonomie propre. Spontanéité sociale et réification Gurvitch oppose société en train de se faire' et société toute faite'. La première relève d'un vitalisme, d'une ébullition permanente, la seconde désigne les structures déjà présentes. L'étude de la société toute faite semble être ce qui attire le plus les sociologues. Pour Gurvitch, cela s'explique par le fait qu'elle renvoie à quelque chose de stable, l'idée d'institution y est d'ailleurs pour beaucoup. [...]
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