Max Weber est considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne mais il est également l'un des premiers à pratiquer des enquêtes de terrain. Sa méthode est nouvelle dans le sens où pour lui, la sociologie « n'a pas pour but d'étudier des faits sociaux mais d'analyser des comportements individuels et c'est en ce sens qu'on peut considérer Weber comme l'un des fondateurs de l'individualisme méthodologique. » (expliquer les faits sociaux à partir des comportements individuels). Très impliqué dans la politique, il est considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie politique, à l'inverse de ses autres études, il se penche plus particulièrement sur les questions d'ordre politique, de l'action publique et de la vie politique.
C'est son travail sur le concept de rationalité et plus particulièrement du processus de rationalisation qui va l'emmener à étudier la domination.
Un des livres majeurs de la sociologie politique de Weber, est Economie et société publié en 1922, ce livre décrit l'organisation et les puissances de la société dans leur rapport avec l'économie.
Dans le chapitre trois intitulé les types de domination ou encore appelé « les types légitimation du pouvoir », Weber définit la notion de domination et la sépare en trois types. Nous traiterons ici la question de la domination politique, à savoir, la domination politique repose-t-elle sur une domination économique, avec l'exemple de la haute bourgeoisie en France.
[...] Le pouvoir politique ne s'appuie donc pas seulement sur le pouvoir économique pour assurer sa domination. Mais le type de légitimation choisi (traditionnel, charismatique, rationnel) permet de comprendre le type de domination exercée. Sur ce texte, Max Weber a été critiqué, on lui a reproché que sa typologie des modes de domination légitime se justifie par son intérêt heuristique, ce qui implique notamment que les types idéaux qu'elle distingue ne se rencontrent jamais dans la réalité sous leur forme pure. [...]
[...] Nous étudierons ici, l'étude de Max Weber dans son livre Economie et société, et plus spécifiquement un extrait du chapitre trois, intitulé les types de domination. Max Weber est né à Thuringe en 1864, fils d'un homme politique, député au Reichstag, il commence par des études de droit avant de se spécialiser dans la sociologie des religions. Influencé par Marx et Nietzche, il va par la suite se séparer des idées marxistes, on dit par ailleurs de lui qu'il est l'exécuteur testamentaire de Nietzche. [...]
[...] En effet dans le contexte de globalisation actuel, un État a besoin de son pouvoir économique afin d'être légitime aux yeux des autres. On reprend ici l'objet du pacte social chaque individu abandonne une part de sa liberté, en échange d'un espoir de sécurité. Mais à une autre échelle, ce n'est plus à l'intérieur de l'État que l'on veut assurer sa sécurité, mais au niveau international. On peut se demander quels sont les facteurs autres qu'économiques qui entrent en jeux dans la légitimation du pouvoir. L'exemple de la haute bourgeoisie Peu d'études sociologiques ont été réalisées sur la bourgeoisie. [...]
[...] Max Weber va plus loin dans sa définition, pour lui il n'y pas d'ordre suprême, le fait d'obéir part d'une certaine volonté de domination. Nous entendons par domination la chance, pour des ordres spécifiques, de trouver obéissance de la part d'un groupe déterminé d'individu. (l.1à4) Il explique dans le premier chapitre que le concept de discipline implique une disposition acquise de l'obéissance d'une masse dépourvue de critique et sans résistance. Dans une société, les gens ne sont pas seulement sous domination, il y a de leur part une volonté d'obéir, il exclut à cette notion l'esclavage qui est pour lui la seule contrainte absolue Les personnes se soumettent donc aux ordres, lois, domination, car ils y trouvent un intérêt, extérieur ou intérieur Weber les classes en différentes parties. [...]
[...] La docilité à l'égard d'une domination donnée provient, dans la plupart des cas, de cette croyance. II) Pouvoir politique / pouvoir économique Définitions des notions Max Weber définit la notion de groupement politique à la page 97 de son livre. Pour lui, un groupement de domination peut être désigné comme politique lorsque son existence et la validité des règlements sont garanties de façon continue à l'intérieur d'un territoire géographique déterminable par l'application et la menace d'une contrainte physique de la part de la direction administrative. [...]
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