Dissertation de sociologie sur les cadres primaires selon Goffman. Elle se base sur un de ses textes intitulé Les Cadres de l'expérience. Il est question de comprendre ce que sont ces cadres primaires et leur importance dans notre vie.
[...] Ces schémas créent la culture, les cultures humaines. Les cadres primaires nous permettent d'être ce que nous sommes, des êtres capables de s'adapter aux situations, capables de mettre du sens à un geste ou à un phénomène purement naturel. L'auteur démontre donc à travers ce texte, que les cadres primaires sont ce qui nous permet de donner du sens aux choses et aux pratiques. La méthode de Goffman est claire, il expose les différents termes qu'il utilise par la suite avant d'éclaircir son propos par différents exemples de la vie quotidienne qui ont du sens pour le lecteur. [...]
[...] En cela réside la différence avec le cadre primaire social qui, quant à lui, nous permet de sentir, au sens le plus fort, ce qui vient de l'être humain. On fait appel à lui pour interpréter ou justifier des pratiques, des conduites ou comportements qui ne dépendent pas du naturel mais au contraire du culturel. Quand notre attention se porte sur un individu dans la rue, jouant de la musique devant la devanture d'un magasin, dans le cadre de nos cadres primaires sociaux, nous ne sommes pas surpris ou décontenancés. [...]
[...] Etant propres à chaque groupe social, les cadres primaires nous dictent implicitement ce qui peut être considéré comme normal ou déviant et cela prend place dans notre contact avec des membres extérieurs à notre groupe. Les cadres primaires, qu'ils soient naturels ou sociaux, nous conduiraient donc à juger de ce qui est avec notre propre manière de penser et de considérer les choses. Pour pousser au bout ce que je tente de développer, les cadres primaires auxquels nous répondons seraient la base même de ce que l'on nomme l'ethnocentrisme. Dans cette dernière partie, je souhaiterais mettre en avant le fait que l'homme cherche perpétuellement à expliquer ce qui se passe autour de lui. [...]
[...] Tout ce que les gens disent avoir vu dans le ciel, ne ressemblant ni à un avion, ni à un parachute ni à quelconque objet volant connu et légitimement dans l'air, ont été expliqués de manière plus ou moins crédible, là n'est pas le propos, par une vie extraterrestre. Peu importe la crédibilité ou la rationalité de l'explication, on a besoin de trouver une raison à tout. On ne peut pas laisser un phénomène sans explication. C'est là qu'entre en scène l'importance et l'impact des scientifiques dans notre société. On se repose sur les professionnels scientifiques pour donner à sens à tout qui existe. [...]
[...] On ne peut pas accepter de savoir que nous sommes l'objet d'une existence transcendante, nous devons tout contrôler, nous sommes la cause de tout, ou nous maîtrisons ce qui nous est imposé (le temps, les catastrophes naturelles Le rapport à la science est donc propre à cette logique, elle permet de donner une légitimation à ce que nous vivons, nous mettons une explication sur tout, sur les déviances (avec la psychologie, qui rationalise les comportements), sur les phénomènes météorologiques, sur les exploits du corps humain (avec des expériences qui prouvent qu'il n'y a rien de si extraordinaire A l'heure où le temps est une de nos préoccupations premières, où nous ne faisons rien pour rien, où nous devons aller à l'essentiel en un temps minimum, le sens des choses est primordial. Il n'est pas question d'agir sans savoir pourquoi, il n'est pas question de laisser dans l'inconnu et le mystérieux des phénomènes que nous sommes censés pouvoir expliquer. Les cadres primaires nous disent comment réagir, comment penser en fonction de ce que nous vivons, et notre jugement s'inscrit dans une logique et une série de croyances communes. [...]
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