François de Singly est un sociologue français, dans ses débuts il travaille au CNRS, puis devient professeur à la Sorbonne, c'est un spécialiste en sociologie familiale, de l'éducation et des rapports entre les hommes et les femmes, il publie sa thèse en 1998, Fortune et infortune de la femme mariée.
Il étudie les rapports de couple et en particulier, le destin de la femme dans le mariage qui la conduit pour l'essentiel à se mettre au service de la carrière de l'homme, il fait également une estimation du coût du mariage et de ses enjeux pour les femmes. Nous étudierons donc un extrait de la thèse du sociologue, qui s'intitule "Un mari secondé", qui s'incère dans la partie "Pertes et profits de la vie conjugale" et dans le chapitre "Le mari gestionnaire".
[...] Qu'elle travaille ou non, le statut de la femme mariée est calqué sur la position sociale de son mari. Le choix du mari est donc primordial puisqu'il détermine le niveau de vie économique et culturelle. Les ressources de la femme dépendent de celles de son mari, schématiquement le sociologue dit si elle joint une valeur ajoutée à sa valeur initiale, elle a un mode de vie plus agréable socialement que celui de son enfance Il entend par valeur initiale, la position sociale du père ou de la famille, et la valeur ajoutée, le capital propre à la femme, dont son niveau de socialisation c'est-à-dire la chance de rencontrer un homme d'une classe plus élevée que la sienne. [...]
[...] Nous étudierons donc un extrait de la thèse du sociologue, qui s'intitule un mari secondé qui s'incère dans la partie pertes et profits de la vie conjugale et dans le chapitre le mari gestionnaire. Nous verrons dans une première partie par quels moyens la femme est au service de son mari, et ensuite pourquoi peut-on la qualifier de pourvoyeuse de capital. La femme au service de son mari Ce qui est intéressant c'est qu'à la manière d'un théoricien, De Singly met totalement de côté les sentiments amoureux pour ne se consacrer qu'aux pertes et profits d'un mariage. [...]
[...] C'est grâce au mariage qu'il existe un échange entre le capital de la femme est celui de l'homme, il y a donc circulation des capitaux au sein du couple. C'est ainsi que l'on peut voir l'un des côtés positifs du mariage, grâce au partage des bénéfices de la femme et de l'homme. Mais François de Singly montre que s'il y a rupture du mariage, la femme perd de l'argent, mais pas l'homme, il gagne tout ce qu'il a acquis grâce à sa femme. [...]
[...] On l'a vu précédemment le choix du mari pour la femme est important mais le choix de la femme est important aussi pour l'homme, ce choix définira le mode de vie conjugale. François de Singly parle de la valeur ajoutée c'est à dire le capital propre à la femme, soit la dot scolaire donc le niveau d'étude et le capital culturel et son niveau de socialisation. L'homme peut voir ainsi son patrimoine augmenté grâce à un transfert de capital féminin sur son compte, ainsi un mari a plus de valeur professionnelle lorsque la femme possède une bonne dot scolaire. [...]
[...] Il dit aussi que la femme doit parfois faire des choix, privilégiant la carrière et le bien- être de son mari, ainsi parfois elle abandonne son projet professionnel pour s'occuper de son foyer, le sociologue dit la vie familiale présente pour la femme un dilemme, soit elle se sacrifie, soit elle sacrifie. La femme doit être tout le temps disponible dans le couple. Ce dévouement de la femme se complète aussi par son rôle de pourvoyeur de capital relationnel ou culturel. II) La femme comme une pourvoyeuse de capital Le revenu familial auquel la femme a accès est composé principalement par les apports du mari. Mais la femme joue un rôle important aussi dans l'accès et les variations des revenus de son mari. [...]
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