« Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » affirma Voltaire, un grand philosophe des Lumières du XVIIIe siècle, dans son ouvrage philosophique Candide. En réalité, depuis cette époque essentiellement, le travail est appréhendé comme une source d'épanouissement de l'Homme, vecteur de bonheur, manifesté d'une manière ou d'une autre. Dans l'analyse étudiée, deux chercheurs contemporains en sociologie se sont intéressés de près aux réponses rapportées par des citoyens français de la toute fin du XXe siècle, à la question suivante : « Faut-il travailler pour être heureux ? ».
Cette analyse de l'INSEE met en relief des réalités constantes et différentes en fonction des catégories socio-professionnelles, de la situation familiale, du sexe et de l'âge des enquêtés. En effet, les chiffres présentés révèlent que ces différents groupes d'individus à l'aube du XXIe siècle ne perçoivent pas l'association travail et bonheur de la même façon.
[...] Faut-il travailler pour être heureux ? Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin affirmèrent Voltaire, un grand philosophe des Lumières du XVIIIe siècle, dans son ouvrage philosophique Candide. En réalité, depuis cette époque essentiellement, le travail est appréhendé comme une source d'épanouissement de l'Homme, vecteur de bonheur, manifesté d'une manière ou d'une autre. Dans l'analyse étudiée, deux chercheurs contemporains en sociologie se sont intéressés de près aux réponses rapportées par des citoyens français de la toute fine du XXe siècle, à la question suivante : Faut-il travailler pour être heureux ? [...]
[...] Le travail est alors pour ces individus, la condition nécessaire et suffisante au bonheur. Effectivement, il est le moyen d'acquérir des ressources de base, par l'intermédiaire de l'argent. Pour ces catégories socio-professionnelles les plus démunies, le boulot est la condition indispensable du bonheur Avoir serait alors pour eux une finalité. Cela permet de comprendre pourquoi au fil de l'âge, le travail cesse d'occuper une place essentielle dans leur perception du bonheur, car le montant perçu par la retraite remplace le travail pour leur assurer un minimum de ressources afin d'être heureux d'avoir A l'inverse, les catégories socio-professionnelles les mieux loties, ont déjà acquis les conditions matérielles et sanitaires minimales nécessaires au bonheur matériel de base, objectif en soi pour les ouvriers. [...]
[...] Ainsi, l'auteur affirme que c'est l'absence du travail qui permet véritablement à l'individu de mesurer son importance. A l'inverse, cette conception du travail et bonheur s'avère beaucoup moins tranchée et opposée chez les femmes lorsqu'on les classe par catégories socio-professionnelles. En réalité, pour les femmes, l'âge et la situation familiale sont des facteurs beaucoup plus révélateurs de l'importance du travail dans la quête du bonheur. En effet, seulement des femmes au foyer qui ont fait le choix d'élever leurs enfants à temps plein voient le travail comme une composante importante du bonheur. [...]
[...] Ainsi, si cette étude illustre statistiquement et sociologiquement les différentes visions du travail dans notre société moderne en fonction des différents échantillons d'individus interrogés, elle permet aussi de soulever l'importance du travail pour tous les Français pris dans leur globalité. Unanimement, il serait convenu en France, comme dans les autres économies modernes consuméristes d'ailleurs, que le travail, par l'intermédiaire de l'argent qu'il offre, serait la clé d'accès à toutes les autres composantes du bonheur. En effet, alors que les individus répondent individuellement aux sondages, les différentes réponses recueillies semblent largement exprimer une réalité collective, propre à chaque groupe social ou encore à toute la France. [...]
[...] Le travail s'avère alors une condition nécessaire, mais non suffisante au bonheur pour ces derniers. Ils cherchent un épanouissement personnel dans leur vie personnelle comme dans leur vie professionnelle. Ces Français existent pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'ils ont contrairement à ceux appartenant aux positions sociales les plus démunies. Ainsi, pour cette catégorie d'individus, le travail reste une simple composante du bonheur, étant donné que l'argent dont ils disposent leur permet de s'en offrir bien d'autres. Or, l'auteur explique que c'est cette harmonie mêlant cette impression de liberté d'action, de réussite, d'entreprise et de paix qui est la source du véritable bonheur en soi. [...]
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