Étudiant de Bourdieu scientifique qui est devenu sociologue. Il a travaillé sur les camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a écrit « l'expérience concentrationnaire ». C'est un essai sur le maintien de l'identité sociale. Il a écrit un article en 1986 appelé le témoignage.
[...] L'expérience concentrationnaire échappe au sens commun. Les acteurs qui vivent cela vont être au sein d'une expérience pour laquelle ils n'ont pas d'habitus. Il y a une rupture totale de la compréhension extérieure. Il va s'intéresser à l'identité en situation de rupture. Comment les habitus vont être recomposés par l'expérience du camp ? Les individus, en général, se questionnent assez peut sur leur identité, dans la mesure ou on sait se conformer aux autres. Cela fonctionne dans des situations variées pour toute la vie. [...]
[...] Ce sont des récits qui ne permettent pas d'étudier la vie dans les camps de concentration. Les récits sont faits par groupe de sociologues et psychologues qui vont travailler sur de gros échantillons. C'est la 1ere grosse enquête sociologique sur les camps qui a pour avantage d'avoir un gros échantillon. Elle s'intéresse à la question sur le conflit, la coopération, la violation, l'affiliation religieuse et politique, l'amitié, l'agressivité. C'est la 1ere enquête qui a montré qu'il n'y avait pas eu une augmentation ou une diminution de la foi. [...]
[...] Le silence est dû à des raisons politiques. Juste après guerre il y a une volonté de savoir et la présence des récits déportés accuse les pays vainqueurs d'avoir laissé cela se produire. Il y a eu une disparition possible de ces mémoires. Comme en France, il y a eu une volonté de parler plus de la résistance que de la collaboration nazie. Il y a un silence à l'intérieur des familles déportées, mises à distance. Le récit ne convient pas ; le plus important est de vivre sa nouvelle vie après pour cela il faut une mise à distance de ces mémoires. [...]
[...] De plus, le sociologue fait une sélection parmi les survivants, une sélection très froide, très lointaine, car très brûlante pour les acteurs eux-mêmes. Les possibilités éthiques (morales) du témoignage : est-ce que les acteurs se sentent moralement prêts à témoigner ? On est face à une expérience de vie qui pose un cas de conscience au narrateur. Ils se demandent pourquoi eux ont survécu ? Le sociologue s'interroge avec le déporté. Quelles sont les conditions sociales qui font qu'on survit au camp ? [...]
[...] Michael Pollack : l'expérience concentrationnaire Michael Pollack : Etudiant de Bourdieu scientifique qui est devenu sociologue. Il a travaillé sur les camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale. Il a écrit l'expérience concentrationnaire C'est un essai sur le maintient de l'identité sociale. Il a écrit un article en 1986 appelé le témoignage. Cependant, comment appréhender la question du nazisme? Il part d'un objet : le camp de concentration, l'expérience du génocide. Il va s'y intéresser de manière sociologique. Comment faire une sociologie des camps de concentration alors que c'est un évènement passé ? [...]
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