[...] Dans son récit de voyage Tristes Tropiques, il évoque ses différentes rencontres avec la misère du monde, mais on peut également considérer cet ouvrage comme un essai littéraire puisque l'auteur livre ses impressions, souvenirs et états d'âme. L'auteur analyse dans cet extrait la complexité de la relation entre l'Européen et le mendiant de Calcutta ; dans un premier temps, nous étudierons la dégradation des relations humaines, puis nous analyserons la relation étroite qu'entretient le mendiant avec l'européen avant de montrer que l'auteur tente d'établir des règles universelles pour l'égalité entre les Hommes.
[...] La sociabilité se dégrade donc de plus en plus avec le temps qui passe depuis le début de la vie sur Terre.
Enfin, l'inégalité sociale entre les Hommes est selon lui inévitable. Il utilise l'exemple des mendiants pour montrer qu'ils ont tellement été conditionnés par les Européens à être inférieurs que l'égalité serait pour eux une injustice : « Voudrait-on même traiter ces malheureux comme des égaux, ils protesteraient contre l'injustice ». Cet affirmation est accentuée par un vocabulaire fort pour montrer la réaction de ces mendiants
[...] Après l'étude des relations humaines, Lévi-Strauss cherche à créer des règles universelles pour l'égalité des Hommes.
Tout d'abord, il prône un retour aux anciennes valeurs, aux valeurs naturelles de l'Homme : « La rupture est au commencement [...] le tableau auquel on arrive n'est guère moins sombre », il évoque fréquemment les anciennes bases de la société, les « fondamentaux » ; tout comme Jean-Jacques Rousseau, il pense donc que l'évolution d'une société naturelle vers une société civilisée a été la cause de l'inégalité entre les Hommes (...)
[...] L'aumône est donc une nécessité en perdition, tout comme les mendiants, victimes du progrès de la civilisation. Ainsi, la relation qui unit le mendiant à l'Européen est complexe ; Claude Lévi-Strauss évoque une sorte de supériorité spirituelle du mendiant sur l'Européen, ce qui provoquerait chez ce dernier le rejet des mendiants. L'aumône, principal lien qui les unit, est alors remis en cause quant à son utilité. Après l'étude des relations humaines, Lévi-Strauss cherche à créer des règles universelles pour l'égalité des Hommes. [...]
[...] Claude Lévi-Strauss nous offre dans cet extrait une réflexion sur les rapports humains, et l'égalité entre les Hommes. Il montre d'abord qu'elles se sont dégradées au fil du temps et que cette dégradation est irréversible, tel le philosophe Jean-Jacques Rousseau deux siècles auparavant. On retrouve également des idées de Montaigne dans cet extrait, notamment lorsque Lévi-Strauss utilise la différence comme une richesse dans la description de la relation qui se noue entre le mendiant et l'Européen. Mais la lutte de l'auteur contre l'inégalité paraît vaine et difficile à mettre en place. [...]
[...] Il utilise l'exemple des mendiants pour montrer qu'ils ont tellement été conditionnés par les Européens à être inférieurs que l'égalité serait pour eux une injustice : Voudrait-on même traiter ces malheureux comme des égaux, ils protesteraient contre l'injustice Cet affirmation est accentuée par un vocabulaire fort pour montrer la réaction de ces mendiants : Ils supplient, ils conjurent que vous les écrasiez de votre superbe Lévi-Strauss rappelle donc le rôle de l'Européen et son conditionnement au lecteur, pour montrer son influence dans la dégradation des relations humaines. Ainsi, les Hommes sont les responsables de cette dégradation, notamment à cause de leur orgueil. Mais le temps est également un facteur inévitable qui joue dans cette dégradation. Ensuite, Claude Lévi-Strauss analyse la complexité de la relation qui se noue et se dénoue entre le mendiant et l'Européen. Tout d'abord, on observe un inversement des rôles dans son récit. [...]
[...] Dans son récit de voyage Tristes Tropiques, il évoque ses différentes rencontres avec la misère du monde, mais on peut également considérer cet ouvrage comme un essai littéraire puisque l'auteur livre ses impressions, souvenirs et états d'âme. L'auteur analyse dans cet extrait la complexité de la relation entre l'Européen et le mendiant de Calcutta ; dans un premier temps, nous étudierons la dégradation des relations humaines, puis nous analyserons la relation étroite qu'entretient le mendiant avec l'européen avant de montrer que l'auteur tente d'établir des règles universelles pour l'égalité entre les Hommes. Tout d'abord, Claude Lévi-Strauss évoque les causes de la dégradation des relations humaines. [...]
[...] Ensuite, l'auteur affirme que les Hommes victimes de l'inégalité pourraient se révolter. En effet, il évoque leur passivité vis-à-vis des inégalités : Les réfugiés que j'entends toute la journée, des fenêtres de mon palace, geindre et pleurer à la porte du premier ministre et montre qu'une révolte, un acte de résistance pourrait modifier le système actuel : Au lieu de nous chasser de nos chambres qui logeraient plusieurs familles Mais il admet que cette lutte pourrait également s'avérer inefficace : Nous concevons les oppositions entre les classes sous forme de lutte ou de tension, comme si la situation initiale ou idéale correspondait à la solution de ces antagonismes. [...]
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