Max Weber est né le 21 avril 1864 à Erfurt et il est décédé à Munich le 14 juin 1920. Il était un sociologue et économiste allemand. Avec Vilfredo Pareto, Emile Durkheim, Georg Simmel and Karl Marx, il est l'un des fondateurs de la sociologie moderne et il est considéré comme le fondateur de la sociologie compréhensive. La grande partie de ses œuvres de sociologue est constituée par une sociologie des religions.
C'est avec « L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme », publié sous la forme de deux articles en 1904 et 1905, qui naît son projet d'analyse des religions. Cet ouvrage analyse donc les effets de la réforme protestante sur l'activité économique capitaliste. Auteur de plusieurs œuvres, en France, Weber, n'a pas été découvert assez tôt. La domination de Durkheim et Marx « a mis à l'ombre » l'œuvre weberienne. Mais ses œuvres ont été traduites en français un peu plus tard.
[...] Braudel n'est pas d'accord avec Weber et il nous dit que l'esprit du capitalisme n'est pas du tout une création de l'ethos protestant parce que cet esprit était déjà présent à la Rennaissance, voire au Moyen Âge, dans le sud de l'Europe (dans les grandes villes catholiques italiennes). Le capitalisme est donc développé dans le nord de l'Europe parce que cet esprit a été déplacé en fait de l'Italie vers ces pays du nord et à la faveur des marchands. Cela a permis alors au capitalisme de prendre son réel essor. [...]
[...] Monsieur a répondu que le jeune garçon qui venait de se baptiser, il voulait en réalité ouvrir une banque. Et une fois baptisé, il aura la clientèle de tous les environs. C'est ainsi que Max WEBER définit le capitalisme ; cette définition est toute proche de celle de Karl MARX, qui fait de la recherche du profit le fondement de l'accumulation capitaliste. Cela nous montre donc qu'il existe une forte liaison, ou bien une collaboration entre le protestantisme et le capitalisme. [...]
[...] Le point commun entre la pensée de Weber et celle de Braudel Braudel nous disait que l'esprit du capitalisme était déjà présent à la Rennaissance et au Moyen Âge. Weber ne dit pas le contraire. Selon lui l'action capitaliste se trouve dans un très grand nombre de sociétés qu'on définit habituellement de capitalistes, mais aussi dans l'Antiquité et dans d'autres civilisations. Pour Weber, l'action économique de type capitaliste n'est pas le propre du monde moderne : le capitalisme se retrouve à d'autres époques et dans plusieurs cultures. [...]
[...] Avec Vilfredo PARETO, Emile Durkheim, Georg SIMMEL & Karl MARX, il est l'un des fondateurs de la sociologie moderne et il est considéré comme le fondateur de la sociologie compréhensive. La grande partie de ses œuvres de sociologue est constituée par une sociologie des religions. C'est avec L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme publié sous la forme de deux articles en 1904 et 1905, qui naît son projet d'analyse des religions. Cet ouvrage analyse donc les effets de la réforme protestante sur l'activité économique capitaliste. Auteur de plusieurs œuvres, en France, Weber n'a pas été découvert assez tôt. [...]
[...] Dans la deuxième partie de son œuvre, Weber démontre la validité de son hypothèse que l'esprit du capitalisme est issue de motifs religieux. Pour lui, le travail est le but même de la vie, tel que Dieu l'a fixé. Le verset de Saint Paul démontre cela : Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus Conclusion Personnellement, je pense que le capitalisme se traduit parfaitement par la réalité de la vie protestante américaine. Dans le capitalisme américain (on parle aussi de capitalisme anglo-saxon) on n'aurait pas manqué de constater la vigueur du sentiment d'appartenance religieuse (parole de Weber). [...]
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