Le mouvement du catholicisme social a été l'un des premiers à se préoccuper de l'éducation de la jeunesse. L'objectif été d'éviter aux jeunes des milieux populaires de se corrompre moralement, particulièrement dans la mesure où ceci connaissaient des conditions matérielles difficiles.
Il utilisera pour cela le patronage. Le patronage, parce qu'il offre à la fois une direction professionnelle mais aussi morale est censé donner aux jeunes des classes populaires un cadre. Progressivement, ce cadre va évoluer et donner naissance à la JOC (en 1926), premier mouvement de jeunesse catholique véritablement issu du milieu ouvrier. Entre les deux guerres beaucoup d'autres associations de jeunes chrétiens voient le jour.
[...] L'organisation juridique de la jeunesse Le droit nous permet de voir les logiques à l'œuvre lorsqu'il s'agit de réguler la jeunesse. Notre auteur distingue trois grandes intentions principales en matière de droit : établir des normes concernant l'accès à certaines responsabilités (droit de vote, accès à certains concours de la fonction publique poser le ‘statut de minorité du jeune'[2], aménager une justice adaptée. La dimension de la protection de la jeunesse n'apparaît que tardivement, après 1942, lorsque la notion ‘d'éducabilité' va se substituer à celle de ‘discernement' dans la distinction entre majeurs et mineurs. [...]
[...] La dimension formatrice de toute intervention auprès des jeunes vient alors supplanter la dimension culturelle ou éducative. De nombreux jeunes bénéficient d'une aide à l'insertion bien que certains préfèrent se débrouiller par leurs propres moyens. Le droit et l'école : deux formes permanentes d'encadrement C'est au travers du développement du travail social qu'on peut mesurer l'accroissement de la part prise par l'État en ce qui concerne les jeunes. On peut également se pencher sur la manière dont il définit un cadre juridique la concernant. [...]
[...] L'encadrement de la jeunesse», chapitre Olivier Galland, Armand Colin, 4e édition Les prémisses : les catholiques sociaux et la jeunesse Le mouvement du catholicisme social a été l'un des premiers à se préoccuper de l'éducation de la jeunesse. L'objectif été d'éviter aux jeunes des milieux populaires de se corrompre moralement, particulièrement dans la mesure où ceux-ci connaissaient des conditions matérielles difficiles. Il utilisera pour cela le patronage. Le patronage, parce qu'il offre à la fois une direction professionnelle, mais aussi morale est censé donner aux jeunes des classes populaires un cadre. [...]
[...] Seuls les mouvements religieux se voient conforter dans leur rôle éducatif. Mais, une frange de ces mouvements se rebelle contre le pouvoir en place. L'ACJF (association catholique de jeunes filles) par exemple refuse le STO (service de travail obligatoire). Cela constitue des zones de tensions qu'il faut réduire, ce qui explique la politique menée durant l'occupation. Politiques de la jeunesse d'après-guerre : de l'illusion à l'insertion De 1947 à 1954, l'État choisit de donner une orientation éducative à la politique qu'il mène envers les jeunes. [...]
[...] Des études permettent de mettre en évidence la complexité de ce statut. D'après notre auteur, il faut distinguer entre la vie universitaire et la vie étudiante. La vie universitaire à proprement parler ne semble plus mobiliser les étudiants (taux de participation aux élections en baisse la vie étudiante se joue en dehors de l'institution, dans les quartiers qu'ils habitent, les bars qu'ils fréquentent. Bibliographie PARSONS and sex in the social structure of the United-States' in American Sociological Review VII oct KENISTON K The Uncommitted. [...]
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