Dans ce texte, extrait de l' « Emile ou de l'éducation », Rousseau établit que l'homme se trouve ignorant de ce que c'est que le bonheur et le malheur. Le droit au bonheur est une notion qui se dégage au 18ème siècle et qui va contre l'esclavage, l'oppression ou tout autre moyen de contrainte de l'individu qui le rendrait malheureux.
L'homme est un être sensible qui est capable de sentir le bonheur et le malheur. Ainsi, sentir de la douleur, c'est ne pas satisfaire ses désirs et, mais au contraire, sentir le bonheur serait de satisfaire nos désirs. Le désir que nous éprouvant pour être heureux sont pour autant des souffrances, aspirant à être résorbées.
[...] L a différence sur l'idée de plaisir et le sentiment de peine se trouve dans le faite que l'un est un sentiment que l'on ressent à l'intérieur de nous même et l'autre est une idée à laquelle on peut penser. De ce fait Rousseau associe le plaisir à une idée, toute idée de plaisir et la peine à un sentiment et l'un veut en jouir» et l'autre veut en délivrer La personne qui éprouve de la douleur cherche à la repousser et une personne éprouvant un plaisir cherche à en désirer plus car le plaisir est une tentation. Seulement après, Rousseau nous informe que le désir suppose privation. Ceci dit on se trouve comme dans un cercle vicieux. [...]
[...] Le malheur vient d'une disproportion entre nos désirs et nos facultés. Admettons que le sentiment de manque persiste à l'intérieur de nous même, c'est-à-dire que nous nous ne sommes pas parvenu à satisfaire ce désir car il est hors de notre atteinte malgré nos efforts. C'est-à-dire que je désire quelque chose et je ne sois pas capable d'acquérir quoi que je fasse. C'est à partir de ce point que je deviens malheureux. Il y a donc une disproportion entre mes désirs et mes facultés, mais, si au contraire mes désirs et mes facultés sont proportionnés je suis alors heureux. [...]
[...] Que tout homme veuille être heureux signifie alors qu'il cherche à se rendre plus parfait, en rapportant le corps à l'âme. L'homme est un être capable du sentiment de plaisir et de peine. En effet Le malheur vient d'une disproportion entre nos désirs et nos facultés alors que le bonheur est atteint qu'on on souffre de moins de peine. Cependant la limitation des désirs à elle seule ne rend pas l'homme heureux. D'après Rousseau il faudrait alors coïncider nos désirs et nos facultés, tel est la condition pour atteindre la sagesse humaine ou la route du vrai bonheur. [...]
[...] Nos désirs deviendraient volontaires dans la mesure où ils seront maitrisés et on donnera une limite précise à nos facultés Enfin dans la dernière ligne Rousseau conclut et répond à sa thèse sur le bonheur. Alors et alors seulement, l'âme paisible n'aura pas de conscience d'une misère car elle est tout quiétude. Elle ne manquera pas de désir qu'elle peut avoir par le plein usage des facultés. La métaphore mathématique bien ordonné est associé à l'homme. Elle appuie sur le fait que l'homme est celui qui a su imposer à ses désirs un ordre mesuré et est capable de mesurer correctement ses puissances. [...]
[...] C'est alors dans la limitation de nos désirs que se trouve la véritable puissance. Rousseau semble poser une question à laquelle doit répondre le lecteur après une longue réflexion allant de la ligne 12 à la ligne 16 .Tout d'abord, il identifie la route du vrai bonheur à la sagesse humaine Le sage serait celui qui est parvenu au plus haut degré du bonheur qui est donc la félicité. On pourrait penser que pour être heureux, il suffirait de diminuer nos désirs en limitant la prolifération. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture