Embarras, organisation sociale, rites d'interaction, Erving Goffman, sociologie
Dès les premières lignes du texte, Goffman énonce que la situation de l'embarras provient d'une interaction où on note un sentiment de malaise, où l'on « ne se sent pas naturel ». Plus concrètement, l'embarras est un sentiment que l'on se fait personnellement à partir de la perception extérieure que les autres se font de nous. Il dit d'ailleurs « l'embarras est en rapport avec le personnage que l'on se taille devant ceux dont on ressent la présence à un moment donné
[...] Goffman nous dit que l'individu peut prétendre à une identité autre que la tienne ou il peut disposer d'un autre moi conforme à un autre contexte. Par exemple, on se comporte généralement d'une manière assez différente lorsqu'on est avec sa famille et quand on est avec ses amis. Goffman appelle ce principe ségrégation des publics c'est-à-dire que l'individu joue des rôles à des publics différents dans la mesure où ils ne se rencontreront jamais. Goffman nuance cette idée en disant qu'il existe des moments où des publics peuvent se mélanger et provoquer une confusion du moi. [...]
[...] Finalement, l'embarras constitue le rôle précis des individus dans une interaction. Si mon moi ne correspond pas à une interaction précise, je peux me constituer un autre moi qui sera plus conforme à la situation. Ensuite, Goffman dit que dans tout système sociale, il est des points où les principes d'organisations entrent généralement en conflit Plus concrètement, cela veut dire que dans certaines situations, le principe de hiérarchie n'est plus de mise et ceci constitue par la suite une forme d'embarras. [...]
[...] Dans le cas du distributeur, un des individus peut laisser l'autre passer devant lui. Il va se sacrifier au profit de l'autre mais cette action lui permet d'éviter un possible conflit. Le conflit peut être éviter également en cherchant à nier l'ampleur la situation (sourire, blague). Par ailleurs, Goffman énonce les intentions de l'individu en situation de conflit dans le texte en déclarant il sacrifie son identité pour un temps, quelquefois l'interaction, mais les principes sont saufs En résumé, l'action de sacrifice de l'individu a des conséquences positives dans le système sociale. [...]
[...] De plus, le sociologue américain dit que l'embarras constitue une partie normale de la vie sociale normale. Autrement dit, l'embarras est une interaction courante auquel l'individu a l'habitude. On peut donc déduire que l'embarras n'a pas de caractéristiques déviantes, c'est-à-dire que ce n'est pas un comportement non-conforme vis-à-vis des normes sociales. Toutefois, quand Goffman nous dit que l'embarras est un sentiment qui n'est pas naturel ou lorsqu'il dit également que l'embarras est issu d'une perturbation de l'interaction, on pourrait considérer que l'embarras est une interaction non-conforme, en d'autres termes, elle est déviante. [...]
[...] Mais aussi par des symptômes subjectifs tels que les contractions du diaphragme, la nausée, le vertige, les tensions du muscle .etc. L'énumération de ces signes issu du trouble émotionnel peuvent nous inviter à nous poser la question de réfléchir si ; Problématique: On peut considérer, lords d'une interaction l'embarras comme un comportement déviant ? Plan : Nous allons répondre à cette question en 2 parties : En premier lieu on va voir que l'embarras relève être un état anormal lors D'un face-à-face ; Dans cette partie on va explorer ce moi qui s'adapte à divers auditoire, puis on va analyser le comportement de l'individu indécis entre perdre la face ou faire bonne figure Puis on va s'intéresser à la thèse de Goffman qui peut être codifiée mais qui, reste tout de même critiquée L'embarras: interaction anormale Un moi adapté à divers auditoire (publics) Dès les premières lignes du texte, Goffman énonce que la situation de l'embarras provient d'une interaction où on note un sentiment de malaise, où l'on ne se sent pas naturel Plus concrètement, l'embarras est un sentiment que l'on se fait personnellement à partir de la perception extérieure que les autres se font de nous. [...]
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