Mise en place de l'orientation méthodologique : « Relever les caractères les plus généraux et les plus frappants » puis procéder déductivement, montrer l'implication logique.
Comment les causes amènent-elles les conséquences, les conséquences ayant déjà été définies (...)
[...] En s'appuyant sur les écrits de Lamartine, l'auteur montre qu'il y a là une tristesse maladive pour Durkheim c'est une pathologie sociale. Etre attiré par le néant, conduit à terme à l'envie de n'être plus. L'auteur oppose l'idée et le mouvement. La première attire vers la mort, le second attire vers la vie. L'idée et le mouvement sont deux forces antagonistes qui progressent en sens inverse l'une de l'autre, et que le mouvement c'est la vie. (316) La tristesse est un produit de notre propre pensée. [...]
[...] Le suicide anomique : liberté des désirs et impossibilité de les réaliser, car aucun cadre ne peut les satisfaire. Le suicide est un fait social : Durkheim l'intègre à un tout et il l'explique à partir d'autres faits sociaux. Le suicide est extérieur à l'individu (il se comprend par els effets qu'exercent la société sur l'individu, c'est un phénomène collectif) et il est contraignant (il s'impose à l'individu en fonction de son rapport à la société). Qu'est-ce que l'anomie ? [...]
[...] Le suicide anomique (321-324) Suicide des incompris et des irrités Faiblesse de la conscience collective V. Conclusions (324-327) Le suicide n'est pas un acte individuel I. Introduction (312-313) Durkheim a déjà établi qu'il existait différents types de suicides. Il propose de chercher leurs causes. Derrière chaque type de suicide, il existe une marque collective. C'est cette marque collective qu'il s'agit de retrouver. (313) Mise en place de l'orientation méthodologique : Relever les caractères les plus généraux et les plus frappants (313) puis procéder déductivement, montrer l'implication logique. [...]
[...] (316) La tristesse est, pour Durkheim, anormale. Quand elle atteint un développement maladif qu'elle est érigée en doctrine (principe de vie), elle conduit au suicide : la doctrine conclut au suicide. (316) Description des suicides : ce ne sont pas des suicides violents mais réflexifs. Durkheim rattache ces caractéristiques à une des catégories de suicide qu'il a déjà défini : le suicide égoïste. Cette paresse à l'action, ce détachement mélancolique, résultent de cet état d'individualisation exagérée par lequel nous avons défini ce type de suicide. [...]
[...] C'est un suicide par devoir social (raisonné et obligatoire). Aussi son acte a-t-il pour note dominante cette fermeté sereine que donne le sentiment du devoir accompli. (319) Cet enthousiasme du devoir est soit sombre (ex : sacrifice expiatoire) soit joyeux (ex : union à une divinité). C'est un suicide actif, qui contraste par conséquent avec le suicide déprimé. (320) Le suicide altruiste est celui du soldat et du primitif : prouver son courage, laver son honneur. (320) Le cas du récit de Leroy où l'acte coule de source (320-321) IV. [...]
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